Ils étaient chaque jour plusieurs centaines de spectateurs à assister aux échanges sur les courts. Et parmi eux, de nombreux habitués comme Michel. Ce passionné de tennis n'a jamais loupé aucun Challenger de Nouméa.
"Ça me plaît beaucoup, confie-t-il. J’aime beaucoup regarder parce que je n’ai pas le temps de pratiquer le tennis, sinon j’en aurais fait. Ça fait plaisir de voir la jeunesse qui s’y met parce qu’il y a une relève."
Même son de cloche du côté de Franklin, bien conscient du niveau des joueurs présents sur le tournoi. Une bonne partie d'entre eux se classent dans les 100 meilleurs tennismen au niveau mondial.
"L’ambiance est sympathique et familiale"
"C’est déjà du bon niveau, estime Claude. Chez les professionnels, au-delà de 100, ils se valent tous quasiment. Je passe de bons moments parce qu’il y a du monde. L’ambiance est sympathique et familiale de surcroît."
Cette année, le Challenger a également attiré de jeunes spectateurs. Pour le directeur du tournoi Olivier Le Dain, l'engouement est en partie lié à la fin d'une longue attente. Plusieurs éditions avaient dû être annulées ces dernières années pour cause de Covid.
"Tout le monde attendait ça depuis trois ans"
"On vient de combler un manque de trois ans, explique-t-il. C’est quasi unanime. Tout le monde attendait ça depuis trois ans. Avec qu’une trouille : celle de ne pas revoir le tournoi après cette période Covid. Les gens sont très contents, notamment de la communication, mise en place avec les équipes de com, qui est vraiment accrue par rapport à 2020. Ils nous disent tous que dès qu’ils cherchent une info, ils la trouvent. Ils disent aussi que sur les réseaux sociaux, ça ne parle que du tournoi de partout."
Un signe de progression pour les organisateurs, qui espèrent parvenir à confirmer cette tendance l'année prochaine.
C'est ce samedi, à 15 heures, qu'a lieu la finale entre le tennisman français Laurent Lokoli à l'italien Raul Brancaccio.