Col de Katiramona : les travaux vont pouvoir commencer

Bonne nouvelle pour le col de Katiramona à Païta : le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a décidé de prendre en charge les travaux pour sécuriser et rouvrir la RT1. Cette route avait été fermée depuis 9 mois après un éboulement le 6 février dernier. Les travaux commenceront lundi prochain.

120 000 mètres cubes, c’est l’estimation de la quantité de terre qui est tombée sur la RT1 à Katiramona le 6 février dernier. Il aura fallu attendre 9 mois pour qu’une solution soit finalement trouvée. La complexité du dossier n’a pas permis de procéder rapidement à l’enlèvement des matériaux sur la route.

La Nouvelle-Calédonie ne pouvait pas intervenir depuis le début puisqu'elle n’était pas compétente pour intervenir sur le domaine privé, donc il fallait trouver les voies et moyens compétents. Le 26 octobre, l’expert a réuni les partis sur le site concerné et a d’ores et déjà fait part que l’emprise de la RT1 n’est pas à l’origine de ce désordre. Ce qui a permis à la Nouvelle-Calédonie de pouvoir engager un dialogue et une discussion avec les exploitants de la Carrière pour pouvoir trouver des solutions permettant d’intervenir le plus rapidement possible.

Georges Selefen, directeur de la direction des infrastructures

L’accord signé par le gouvernement et le propriétaire de la Carrière de Dumbéa prévoit que le terrain concerné par l’éboulement soit rétrocédé à la Nouvelle-Calédonie. Ce qui permettra de démarrer les travaux dès lundi 22 novembre pour une durée de 4 mois. Des moyens importants seront engagés.

Le groupement d’entreprise a prévu des moyens lourds, des engins de type minier ,les travaux vont commencer par le haut pour délester la charge qui pèse sur les matériaux. Il est prévu également des voies de dessert pour amener les engins au coeur du désordre, et pouvoir réaliser des ouvrages drainants et au fur-et-à-mesure descendre jusqu’aux droits de la RT1 pour réaliser ce mur de soutènement.

Georges Selefen, directeur de la direction des infrastructures

Coût total de l’opération : 954 millions, cofinancé par le gouvernement et l’État, notamment sous forme de contrat de développement.

Les explications de Brigitte Whaap, Christian Favennec et Nicolas Fasquel :