Drame de Bangou : la jeune femme avait 22 ans et deux enfants en bas âge

Le parquet a ouvert une enquête concernant la mort d'une jeune femme, puis de son compagnon qui s'est suicidé ce mercredi à Bangou. Le couple avait deux enfants en bas-âge et l'auteur présumé n'avait aucun antécédent judiciaire pour des faits de violence.

Un drame deux jours avant Noël à Bangou. Selon le parquet qui vient de communiquer davantage d'informations, ce mercredi 22 décembre 2021, vers 12h10, "plusieurs membres d’un même famille entendent un coup de feu tiré à l’extérieur d’une habitation située au sein de la tribu de Bangou. Ils découvrent alors le corps d'un proche, une jeune femme, âgée de 22 ans, allongée sur le sol de la terrasse, atteinte au niveau du cou et de la clavicule. Les témoins indiquent avoir aperçu le concubin de la victime, quitter rapidement les lieux à bord de son véhicule."

Toujours selon le procureur, "une arme de type carabine Winchester était retrouvée dans un chemin menant à l’habitation. Le médecin qui est intervenu rapidement sur les lieux constatait le décès de la victime."

Il se suicide peu après

Vers 12h20, un témoin aperçoit l’auteur présumé du meurtre, sortir de son véhicule, stationné sur le bas-côté de la route, dans le secteur de la rizerie. L’homme qui porte un fusil de chasse de calibre 12, dirige le canon en direction de sa tête, tire un coup, qui l'atteint mortellement au niveau de la gorge. Le décès de l’auteur présumé de l’homicide par concubin est constaté à 12h30.

Une séparation en juillet

Il ressort des premiers éléments de l’enquête que le couple s’était séparé en juillet, la jeune femme résidant chez sa grand-mère à la tribu de Bangou. "Mais depuis quelques semaines, le concubin aurait séjourné au domicile de sa compagne, laissant supposer une reprise de la vie commune. Le couple avait deux enfants en bas âge."

Aucun antécédent judiciaires pour faits de violence

L’auteur présumé de l’homicide conjugal n’avait pas d’antécédents judiciaires pour des faits de violence, selon le procureur de la République. "Le parquet a ordonné l’autopsie des deux corps et les investigations se poursuivent afin de cerner le passage à l’acte criminel." L'enquête est actuellement diligentée par la brigade de gendarmerie de Païta, assistée de la brigade de recherches de Nouméa et la cellule d’identification criminelle de la gendarmerie du chef d’homicide volontaire commis par conjoint ou concubin.