Après l’incendie de la cantine il y a 15 jours, cette fois c’est une classe qui a été brûlée à l’école James Paddon la nuit dernière à Païta. La maîtresse et des représentants de la mairie se sont rendus sur place pour constater les dégâts.
Brigitte Whaap et Claude Lindor (CM) •
Christelle Blancher est l’institutrice de cette classe de CE1. Elle découvre les dégâts suite à l’incendie de la nuit dernière.
« Il ne me reste plus rien… Toutes mes affaires personnelles, tous mes outils de travail sont là. »
En tout, cinq départs de feu ont pu être constatés dans les différents bâtiments de l’école James Paddon.
Pour Lionel Achard, responsable des écoles à la mairie de Païta, c’est la consternation. « Je me suis rendu sur place un peu avant 4 h. L’incendie était maîtrisé et il y avait un jeune qui était encore là, sur la route, et qui nous a nargué avec son briquet et qui est parti en courant. Je crois que c’est le jeune qui a été interpellé par les forces de gendarmerie » explique-t-il. « Je ne comprends pourquoi mettre le feu à une école. Que représente l’école à part l’éducation et le savoir ? Brûler le savoir, çà sert un peu à rien et puis c’est facile, personne ne surveille les écoles. »
Une lourde facture
Déjà la cantine de l’école avait été incendiée il y a 15 jours, et des travaux devaient commencer lundi prochain. Avec ce deuxième incendie, la facture va doubler.
« La cantine, on prévoit entre cinq et dix millions. Là, il y a un bâtiment, une façade de bâtiment à refaire, deux salles de casse à bien retaper, une à refaire entièrement, donc il y en a pour quelques dizaines de millions encore » regrette Lionel Achard.
L’assurance devrait passer rapidement pour faire une évaluation des dégâts. Tout sera entrepris affirme la commune, pour que les enfants puissent retourner en cours après les 15 jours de vacances.
L’auteur présumé interpellé
L’auteur présumé des faits, un jeune de seize ans, a été interpellé par la gendarmerie peu après les faits. Il aurait reconnu être à l'origine de cet incendie mais aussi être l'auteur de celui qui avait touché la cantine le 30 juillet dernier. Le reportage de Brigitte Whaap et Claude Lindor