Les militaires de l’armée de l’air conseillés par l’entraîneur de Teddy Riner

Les conseils en coaching mental de Laurent Calleja ©NC la 1ère
L’entraîneur du légendaire Teddy Riner est revenu en Nouvelle-Calédonie, après les JO de Paris 2024 qui ont vu son protégé triompher sur les tatamis. Ce mardi 17 septembre, Laurent Calleja s’est posé sur la base aérienne 186 de Tontouta, le temps d’échanger avec les militaires sur un sujet qui leur est commun : la gestion des équipes sous pression.

Comment gérer une équipe qui rencontre de fortes tensions ? La réponse intéresse les personnels de la base aérienne 186, dans le Nord de Païta. Elle est aussi au cœur du métier de Laurent Calleja, l’entraîneur du judoka Teddy Riner. Après une séquence olympique triomphale à Paris, le coach calédonien est revenu sur le Caillou pour quelques mois parmi les siens, avant de regarder vers les JO de Los Angeles 2028. Ce mardi 17 septembre, il a rendu visite aux militaires de l’armée de l’air à Tontouta, le temps d’une conférence.

L’aspect physique est ce qu’il y a de plus facile. La plus grosse difficulté, pour moi, est l’aspect psychologique des événements.

Laurent Calleja, entraîneur du multiple champion Teddy Riner

"Si on n’est pas en équilibre, on tombe"

"La vie de chacun est un équilibre", a dit l’enfant de Magenta. "Ça tombe bien, parce que le judo est un sport d’équilibre. Je pense que dans la vie, si on n’est pas en équilibre, on tombe." Pour Laurent Calleja, le stress conditionne 90 % de la performance, une fois assimilés les techniques et les entraînements. De quoi trouver des comparaisons entre le sport de très haut niveau et les missions aériennes.

Nos JO, c’est nos missions quotidiennes.

Sergent-chef Marion, enseignante en éducation physique militaire à la base aérienne 

Les militaires, comme les grands sportifs, sont souvent loin de leur famille. Ils doivent aussi faire face à l’imprévu, au quotidien. Le coach du plus grand judoka contemporain a répondu à leurs questions.

Les événements récents ont montré que la tension peut monter de façon très soudaine, et qu’il faut toujours être prêt en tant que militaire.

Colonel Alban Genre-Grandpierre, commandant de la base aérienne 

Un reportage d’Yvan Avril et Cédric Michaut.