Un jeune tué dans une bagarre à Païta, une enquête ouverte pour homicide volontaire

Les faits se sont déroulés devant la maison de quartiers les Hauts du musée, à Païta.
Un jeune homme de 21 ans est décédé, à Païta, vers 2h20 du matin, mardi 28 décembre, dans une bagarre entre bandes de jeunes. Le parquet a diligenté une enquête pour homicide volontaire.

Informations complémentaires concernant l'homicide survenu dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 décembre, à Païta. Selon les premiers éléments de l'enquête, un jeune homme de 21 ans, appartenant à la communauté wallisienne, a été retrouvé inconscient, dans la cour de son habitation, suite à une rixe survenue sur la voie publique. Son décès a été constaté à 2h20 du matin, par le médecin. Il venait de fêter son anniversaire.

"Au moins quatre plaies, dont deux importantes au niveau base du cou ainsi que dans la zone fémorale droite", ont été constatés, selon le procureur de la République Yves Dupas. Les lésions sont compatibles avec l'usage d'un couteau.

Quatre personnes en garde à vue

"Manifestement alcoolisé", ce jeune homme a pris son véhicule "peu après minuit" et s'est livré à des dérapages sur la route, près du domicile familial. Ce comportement a fait réagir un groupe de Mélanésiens qui se trouvaient devant la maison de quartier des Hauts du musée. Des pierres ont été jetées en direction du véhicule.

Une altercation violente s'est produite, dans un second temps, entre deux groupes de jeunes. "Au cours de cette rixe, le conducteur du véhicule mis en cause [a porté] plusieurs coups violents à un autre jeune, qui [a sorti] alors un couteau de sa poche et [asséné] plusieurs coups à son adversaire", poursuit le communiqué transmis par le parquet. La victime s'est alors dirigée vers la cour de son habitation, avant de tomber au sol, inconsciente.

Quatre personnes ont été placées en garde à vue, sur le chef d'homicide volontaire. "Je tiens à souligner que tous les moyens d'enquête sont déployés afin d'élucider cette affaire et déterminer les circonstances exactes du passage à l'acte criminel", insiste le procureur de la République Yves Dupas.