Ce cagou fait partie d’une famille, donc on est sur le territoire de cette famille, qui est relativement à l'aise, puisqu’elle a l’habitude de voir des touristes passer et des visiteurs. Elle n’est pas craintive du tout, même si ce n’est pas une généralité chez les cagous.
- Jean-Marc Mériot, ornithologue du parc provincial de la rivière Bleue
Plans de conservation de l'espèce
Lors du dernier recensement, de 2019, on s’est aperçu que les cagous s’étaient dispersés et avaient colonisé les différentes forêts qui se trouvent dans la vallée de la rivière Blanche. C’est une très bonne chose, ça prouve que la population est dynamique, que les cagous se reproduisent, se multiplient et se dispersent autour du parc.
- Jean-Marc Mériot
Jean-Marc Mériot est l’ornithologue du parc. Depuis 20 ans, il parcourt les sentiers pour observer ses protégés. Lors du recensement qui a lieu tous les cinq ans, de juillet à décembre, le spécialiste passe une soixantaine de jours à étudier les chants et les comportements de cette espèce rare.
Période de reproduction
On peut avoir une deuxième ponte de remplacement si la première a échoué, mais une seule ponte, c’est peu, malgré que le cagou vive longtemps. Elle est essentielle à la survie et au développement de l’espèce.
- Jean-Marc Mériot
Bien que la population continue de croître au sein du parc provincial de la rivière Bleue, les cagous sauvages sont toujours une espèce en danger. Les spécialistes travaillent actuellement à un plan d’action sur cinq ans, qui permettra de connaître la diversité génétique de cet oiseau unique et endémique à la Nouvelle-Calédonie.
Le reportage de Lizzie Carboni et Gaël Detcheverry