Mouvement intersyndical sur la route de la mine Pinpin, exploitée par la NMC à Poya. Un tiers du personnel dénonce le comportement d’un cadre, jugé arbitraire.
Mécontentement, au centre minier de Poya. Il s'est exprimé par le lancement d'une grève et par le blocage de l'accès à la mine Pinpin au bord de la RT1. Une quarantaine d'agents sur les 120 employés par la NMC, la Nickel mining company filiale de la SMSP, dénoncent des méthodes de management auxquelles un membre de l'encadrement aurait recours.
Le reportage de Gilbert Assawa et Jean-Noël Méro, diffusé au JT du mardi 11 septembre.
«L'accès à la mine est ouvert»
Selon le porte-parole de ce mouvement mené par une intersyndicale STKE-SGTINC-CGC, les grévistes sont déterminés et poursuivront leur mouvement s’ils n’obtiennent pas satisfaction. «L'accès à la mine est ouvert», précise Christian Villepreux, joint ce mercredi matin par Martine Nollet. «On a fait le nécessaire [pour] tirer la chargeuse, ce matin, pour que les gens du bureau puissent aller travailler.»Les regrets de la direction
De son côté, la direction générale de NMC déplore cette grève «qui intervient alors que des efforts et des plans d'action étaient en place pour redresser la situation économique du centre», précise la directrice des ressources humaines, Christine Martinetti.A flux tendus
Les discussions reprendront lorsque les uns et les autres seront dans des dispositions favorables au dialogue. Ce mouvement survient en tout cas alors que le centre de Poya travaille à flux tendus pour approvisionner l'usine de Corée.Le reportage de Gilbert Assawa et Jean-Noël Méro, diffusé au JT du mardi 11 septembre.