Au tribunal ce vendredi matin une nouvelle affaire de violences aggravées contre les forces de l’ordre.
Le 1er janvier 2015 à Thio, deux jeunes d’une vingtaine d’années avaient caillassé un fourgon et blessé un gendarme. Ils écopent de 3 ans ferme.
Le 1er janvier 2015 à Thio, deux jeunes d’une vingtaine d’années avaient caillassé un fourgon et blessé un gendarme. Ils écopent de 3 ans ferme.
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Stéphane Moindou a déjà été condamné à maintes reprises par le tribunal pour enfants puis par le tribunal correctionnel pour violences aggravées. Il purge actuellement une peine au Camp Est qui s’achève en décembre 2018. Kevin Thomo lui, est en prison pour 10 ans, la peine maximale pour avoir tiré des coups de feu sur les gendarmes. Il pourrait sortir en 2025.
Les faits
Le 1er janvier 2015, les gendarmes se rendent au village de Nakalé à Thio où une voiture volée a été signalée. Ils sont accueillis par des insultes et un caillassage nourri par une quinzaine de personnes. Kevin Thomo placé sous bracelet électronique est le plus virulent du groupe.
A l’audience, il dit ne plus se souvenir de ce qu’il a réellement fait ce jour-là.
Stéphane Moindou reconnaît lui, avoir jeté des pierres. Les 3 véhicules de gendarmerie ont été détériorés et un gendarme a été gravement blessé au visage.
Le réquisitoire suivi par le tribunal
Le Procureur de la République a salué le courage de ces hommes, les conditions de légitime défense dit-il, étaient réunies mais les gendarmes ont toujours gardé leur sang-froid. Il a demandé 3 ans d’emprisonnement à l’encontre des deux prévenus. Ce réquisitoire a été suivi par le Tribunal. « Un peu de respect, c’est ce que réclament aujourd’hui les gendarmes » a plaidé Maître Nathalie Lepape, avocate des parties civiles.
Le réquisitoire suivi par le tribunal
Le Procureur de la République a salué le courage de ces hommes, les conditions de légitime défense dit-il, étaient réunies mais les gendarmes ont toujours gardé leur sang-froid. Il a demandé 3 ans d’emprisonnement à l’encontre des deux prévenus. Ce réquisitoire a été suivi par le Tribunal. « Un peu de respect, c’est ce que réclament aujourd’hui les gendarmes » a plaidé Maître Nathalie Lepape, avocate des parties civiles.