Une page se tourne pour les 230 salariés de la SLN de Thio, berceau historique de l'industrie minière en Nouvelle-Calédonie. Certains employés ont été licenciés, d’autres ont été redéployés ailleurs et 177 ont reçu leur courrier de rupture de contrat.
Ils bénéficieront d’un accompagnement et percevront le dispositif chômage total "exactions" pendant neuf mois, ainsi qu'une indemnité de trois à six mois de salaire, par tranche d’âge.
En cas de redémarrage de l’activité sur les trois mines que sont le Plateau, le Camp des Sapins et Dothio, ces salariés dont le contrat a été rompu seront prioritaires sur les emplois.
Pas de reprise sans accès sécurisé
Mais pour permettre une reprise, les mines doivent être accessibles et les conditions de sécurité réunies. Ce qui n’est toujours pas le cas, selon la SLN.
Pour rappel, les installations de la Société le nickel ont été bloquées à partir du 2 avril, en raison d’un conflit sur la gêne occasionnée par le roulage minier. Conflit sur lequel se sont greffés les événements de mai. Sur place, les équipements et le matériel ont subi d’importants dégâts.