A l’occasion de la Fête de la Science, Enercal ouvrait ce lundi les portes du barrage de Yaté au grand public. L’édifice emblématique du Grand Sud calédonien se visite à de très rares occasions.
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La Fête de la Science ne rime pas seulement avec éprouvettes ou biodiversité. L’événement qui a débuté samedi sur le territoire permet aussi de découvrir des sites hors normes, relevant de la prouesse scientifique ou technologique. C’est le cas du barrage de Yaté qui était exceptionnellement ouvert aux visiteurs ce lundi.
Pour ériger l’ouvrage d’art inauguré en 1959, il aura fallu quatre ans d’un chantier titanesque, et 150 000 mètres cube de béton.
Plus de 1 500 personnes participent à la construction, ce qui engendre un véritable boom démographique dans cette région jusqu’alors peu peuplée de la Nouvelle-Calédonie. Des travailleurs viennent de tout le Pacifique pour travailler sur le chantier et s’installent dans un village dédié, où se côtoient de nombreuses communautés.
A trois kilomètres à vol d’oiseau du barrage, se trouve l’usine et ses transformateurs. C’est ici que l’énergie fournie par l’or bleu est transformée en électricité. Dans le vacarme de la salle des turbines, le personnel d’Enercal explique le fonctionnement des machines. Un petit cours de physique et de mécanique dont le public ne perd pas une miette. « J’ai beaucoup appris, assure Philippe Dang. Je m’aperçois que ce n’étai pas facile de construire un barrage, de la toute la technicité qu’il fallait pour l’époque. »
Le reportage de Coralie Cochin et Louis Périn :
Pour ériger l’ouvrage d’art inauguré en 1959, il aura fallu quatre ans d’un chantier titanesque, et 150 000 mètres cube de béton.
Avec les moyens d’alors, c’était clairement le chantier du siècle
Aventure humaine
Soixante ans après sa construction, l’ouvrage de Yaté, l’un des plus longs barrages de France, continue de forcer l’admiration car c’est à la fois un tour de force technologique et le symbole d’une véritable aventure humaine : « Il y avait un vrai savoir-faire et une technicité pour l’époque. Avec les moyens d’alors, c’était clairement le chantier du siècle », assure ainsi Maxime Noyon, responsable d’exploitation et maintenance.Plus de 1 500 personnes participent à la construction, ce qui engendre un véritable boom démographique dans cette région jusqu’alors peu peuplée de la Nouvelle-Calédonie. Des travailleurs viennent de tout le Pacifique pour travailler sur le chantier et s’installent dans un village dédié, où se côtoient de nombreuses communautés.
Histoires familiales
Si sur le Caillou tout le monde connaît le barrage de Yaté, peu de Calédoniens ont la chance de pouvoir en visiter les coulisses. Et pour certains visiteurs, comme Thierry Fondère, l’opportunité revêt une importance personnelle : « C’est intéressant pour moi, parce que mon père a travaillé ici vers la fin des années 70. Moi, je connaissais via la Gigawatt, mais je ne connaissais pas les installations. »A trois kilomètres à vol d’oiseau du barrage, se trouve l’usine et ses transformateurs. C’est ici que l’énergie fournie par l’or bleu est transformée en électricité. Dans le vacarme de la salle des turbines, le personnel d’Enercal explique le fonctionnement des machines. Un petit cours de physique et de mécanique dont le public ne perd pas une miette. « J’ai beaucoup appris, assure Philippe Dang. Je m’aperçois que ce n’étai pas facile de construire un barrage, de la toute la technicité qu’il fallait pour l’époque. »
Le reportage de Coralie Cochin et Louis Périn :