Dans la baie de Yaté, ce mardi matin, le D'Entrecasteaux. À bord, des militaires s'affairent. Ils doivent installer un barrage flottant pour empêcher une pollution imaginaire de se répandre. Une nappe d'hydrocarbures par exemple.
"On va éviter qu’elle ne s’étende et plonger une pompe dedans pour enlever les polluants et les traiter à terre", explique le commandant Chanteau, lieutenant de vaisseau.
Pour les vingt-quatre marins engagés dans l'opération, il s'agit de s'entraîner à utiliser un dispositif déjà testé ailleurs lors d'incidents bien réels. Et de montrer aux autorités présentes qu'ils sont capables de remplir leur mission de protection des façades maritimes.
Les autorités coutumières et les élus, maillons essentiels de la chaîne d'alerte
Mais si Louis Mapou, président du gouvernement, Louis Le Franc, haut-commissaire, le général Putz, commandant des Forces armées en Nouvelle-Calédonie, le maire de Yaté, des élus communaux et provinciaux et les autorités coutumières étaient invités, ce n'était pas uniquement pour assister à une performance de l'armée.
L'idée était de rassembler les décideurs pour améliorer la coordination et la réactivité de chacun de ces maillons essentiels en cas d'alerte.