Les explications du Dr Sébastien Mabon, en charge des acteurs de soin, au cœur de la cellule Covid du gouvernement.
Lorsque l'on rend un patient faiblement positif, c’est que l’on n'a que des parties d’élément du virus et non pas le virus dans son intégralité. C’est ce qui nous rassure, on a des petits morceaux de virus, mais il est déjà en cours de destruction par l’organisme. Le patient est donc faiblement, voire plus du tout contagieux. Par contre, c’est notre technique, on préfère rendre ce résultat positif, même s’il ne l’est que faiblement, parce que l’on applique le principe de précaution sur le territoire. Afin de protéger la population.
- Dr Sébastien Mabon, en charge des acteurs de soin, au cœur de la cellule Covid du gouvernement
Cas importé
Selon nos informations, ce 21e cas n’est pas le colocataire de chambre du premier gendarme malade, détecté le 1er juin dernier. Le second militaire, testé positif ce mardi, n’est pas un cas contact, mais bien un cas importé. C’est-à-dire un cas qui a contracté le coronavirus à l’extérieur de la Nouvelle-Calédonie. Les autorités sanitaires recherchent actuellement toutes les personnes contact de ces deux militaires.
Comme le prévoit le protocole, le gendarme a été transféré à l’unité Covid du Médipôle. Il y restera jusqu’à ce que deux tests, effectués à quarante-huit heures d’intervalle, se révèlent négatifs.
Le reportage de Dave Waheo-Hnasson et Gaël Detcheverry :