Le porte-parole de l’Ican a été placé en garde à vue ce jeudi. Les enquêteurs de la section de recherches dans le cadre de l’enquête concernant les comptes du « pacte de développement du Sud ». Deux autres personnes étaient également entendues.
Il a été placé en garde à la caserne Meunier, où se situent les bureaux de la section de recherches de la gendarmerie, ce jeudi matin. Raphaël Mapou, le porte-parole de l’Ican et président du comité Rheebu Nuu a été entendu de même que deux autres personnes dans le cadre d’investigations financières sur des entreprises du « Pacte du pour un développement durable du Grand Sud » signé en 200 ! avec Vale.
Des faits concernant Sud Investissement et Sud Reboisement
Dans un communiqué, le procureur de la République indique qu’il « est reproché aux mis en cause des faits d’abus de pouvoir, et de faux et usage de faux concernant un procès-verbal du conseil de surveillance et un procès-verbal d’assemblée générale de la SAS Sud Investissement datant de 2013, qui autorise la modification des statuts constitutifs de la SAS Sud Reboisement ainsi que la cession par la SAS Sud Reboisement de 255 actions au profit d’investisseurs. »
Par ailleurs, « le délit d’abus de biens sociaux et complicité d’abus de biens sociaux au préjudice de la SAS Sud Reboisement semble caractérisé au regard du prix fixé manifestement très bas des 255 actions qui ont été cédées à Rheebu Nuu », écrit le procureur.
Raphaël Mapou et cinq autres personnes avaient été mises en examen le 7 mai dernier et placées sous contrôle judiciaire, cette fois pour les violences commises lors du conflit autour du rachat de l’usine du Sud.
Les deux mesures de garde à vue ont été levées dans la soirée, aux fins de poursuite de l’enquête.
Le reportage de Bernard Lassauce :