Le référendum est-il un sujet trop sérieux pour s'en moquer? Le scrutin historique du 4 novembre 2018 en Nouvelle-Calédonie a semblé moins inspirer la dérision que l'entrée en vigueur de la TGC, environ un mois plus tôt. Il en restera quand même quelques pépites.
Jour J du 4 novembre. Beaucoup d'électeurs signalent sur les réseaux sociaux qu'ils viennent de voter. C'est aussi ce que fait Kingtäz, mais en bon spécialiste du détournement et de la parodie, il échange les urnes. Référence, bien sûr, aux tirages au sort organisés par une chaîne de stations-service pour gagner «le katkat».
Fly à écouter longuement ici, alors qu'il était l'invité de NC la 1ere pour l'émission Il est où le bonheur du jeudi 8 novembre.
De même qu'à la dessinatrice Ice Tea, dont voici deux dessins parmi d'autres.
Idem pour Les Welnou calédoniennes. La page qui s'amuse à détourner l'actualité locale l'évoque, entre autres, à la façon de Pierre Dac.
La Dépêche de Nouvelle-Calédonie laisse pour sa part le dessinateur Zap croquer l'après-référendum à deux reprises, cette semaine.
Le soir du scrutin, le même internaute diffuse sa vision toute personnelle des résultats: pour le «Oui», 2%; pour le «Non», 3%; pour le poulet, 95%!Et le lendemain, le même réagit à une actualité agitée dans un post beaucoup plus sérieux. «Les gars, juste pour rappeler les nouvelles règles de la lutte, écrit-il. C'est fini de jeter les cailloux. Ça, c'était avant. [...] La lutte, c'est de devenir médecin, avocat, patrons, chirurgien... tout ce qui manque pour boucler le transfert des compétences. [...] La rébellion, c'est sur les bancs de l'école qu'elle s'organise.» Avec une signature d'ores et déjà passée à la postérité locale: «Paix et poulet»...
L'attente
Le soir venu, le dessinateur Fly met sa plume au service de la soirée électorale proposée par la chaîne Caledonia. «Ça fait longtemps que vous attendez?», demande notamment un homme dans la file d'attente d'un bureau de vote. «Boah... Trente ans à peine...», répond son interlocutrice.Merci à #Fly, artiste local, pour sa plume juste et drôle durant ce dépouillement des résultats du #ReferendumNC2018! En direct de @caledonia_nc pic.twitter.com/lVlqyGQJzQ
— Louise Chauchat (@louisechauchat) 4 novembre 2018
Fly à écouter longuement ici, alors qu'il était l'invité de NC la 1ere pour l'émission Il est où le bonheur du jeudi 8 novembre.
Le résultat
Le résultat du référendum inspire le célèbre Plantu pour son dessin dans Le Monde daté du 5 novembre. On y voit une Marianne dans un hamac accroché à deux flèches faîtières.Les jours d'après
Le fameux «jour d'après» le référendum donne des idées au dessinateur Jilème pour son apparition hebdomadaire dans Les Nouvelles calédoniennes, ici en date du samedi 10 novembre.De même qu'à la dessinatrice Ice Tea, dont voici deux dessins parmi d'autres.
Idem pour Les Welnou calédoniennes. La page qui s'amuse à détourner l'actualité locale l'évoque, entre autres, à la façon de Pierre Dac.
La Dépêche de Nouvelle-Calédonie laisse pour sa part le dessinateur Zap croquer l'après-référendum à deux reprises, cette semaine.
«Le poulet, c'est la paix»
Mais ce sont sans doute les sorties d'un grand amateur de poulet que les internautes retiendront. Le 1er novembre, cet artiste et rôtisseur ambulant se fait philosophe, dans une vidéo partagée sur Facebook à au moins 1759 reprises et vue plus de 98 800 fois. «On aura beau faire des référendums, faire la bagarre pour le oui ou le non [...], y clame-t-il, la seule chose qui mettra les Calédoniens d'accord, c'est le poulet. Parce que le poulet, c'est la paix.»Le soir du scrutin, le même internaute diffuse sa vision toute personnelle des résultats: pour le «Oui», 2%; pour le «Non», 3%; pour le poulet, 95%!Et le lendemain, le même réagit à une actualité agitée dans un post beaucoup plus sérieux. «Les gars, juste pour rappeler les nouvelles règles de la lutte, écrit-il. C'est fini de jeter les cailloux. Ça, c'était avant. [...] La lutte, c'est de devenir médecin, avocat, patrons, chirurgien... tout ce qui manque pour boucler le transfert des compétences. [...] La rébellion, c'est sur les bancs de l'école qu'elle s'organise.» Avec une signature d'ores et déjà passée à la postérité locale: «Paix et poulet»...