Rentrée et confinement : les associations de parents d’élèves globalement satisfaites

L'école Frédéric-Surleau transformée en centre de vacances pour les enfants du personnel "prioritaire".
Alors que le gouvernement a annoncé le retour à l’école pour les Calédoniens à partir du mardi 12 octobre, les associations de parents d’élèves accueillent plutôt bien cette annonce. Elles sont rassurées des mesures sanitaires, mais veulent rester vigilantes sur la préparation des examens.

C’était une inquiétude pour certains parents : comment va se dérouler la rentrée pour leurs enfants, dans un contexte où l’épidémie court toujours ? On en sait un peu plus depuis ce lundi après-midi et les annonces faite par Isabelle Champmoreau, vice-présidente du gouvernement en charge de l’éducation. "Il y avait forcément de l’inquiétude, confirme Margueritte Iwa-Lose, représentante de la Fédération des associations des parents d'élèves des lycées et collèges de l'enseignement public de Nouvelle-Calédonie. Nous avons fait remonter ce message lors des réunions que nous avons eu avec le gouvernement et il a été entendu. Maintenant, pour ce qui est des élèves de primaire, nous avons jusqu’au 18 octobre pour nous préparer. On veut dire aux parents qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir et que tous les gestes barrières seront bien mis en place." 

Même satisfaction du côté de la Fédération calédonienne des parents d'élèves. "On estime que les mesures qui ont été annoncées sont de bonnes mesures, pose Sylvain Hons, le président de la FCPE NC. Pour nous, le plus important, c’était que les enfants retrouvent le chemin de l’école. Avec le confinement, il y a eu une désocialisation et cela était devenu compliqué pour certains. Il fallait donc que la rentrée arrive vite."

Contrôle continu et Parcoursup
Néanmoins, si elle n’a rien à redire sur les mesures sanitaires, c’est l’aspect pédagogique qui inquiète l’Union des groupements des parents d’élèves. "Les annonces ne sont pas claires en ce qui concerne la préparation des examens, estime Jean-France Toutikian, secrétaire du bureau de l’UGPE. Il ne faut pas que des élèves soient pénaliser et s’assurer que le contrôle continu soit total, du brevet des collège aux baccalauréats en passant par le CAP." Autre inquiétude, les échéances de Parcoursup qui arrivent très vite. "On demande que la limite pour les souhaits soit fixée au 15 octobre et non pas au 13. Cela donnera plus de temps aux élèves pour leurs choix", ajoute Jean-France Toutikian.