Sur le territoire l’UT CFE-CGC, adhérente de la confédération nationale, est désormais le premier syndicat calédonien. Une position acquise en 2020, devant l’Usoenc et l’USTKE, et rendue publique par arrêté du gouvernement du 16 mars 2022 relative à la représentativité des organisations syndicales des salariés.
Une équipe complémentaire et investie
Au lendemain de l’élection du bureau qui a renouvelé les dirigeants de l’Union dans leurs fonctions, François Hommeril a salué une équipe "très complémentaire et très investie dans la représentation sur le terrain. Je pense que c’est la raison principale du succès, le sérieux, la représentativité, la présence sur le terrain mais aussi la qualité des propositions dans toutes les négociations". Avec cette particularité d’avoir, à l’image de la Nouvelle-Calédonie, une autonomie plus large que les autres unions.
Un dialogue social établi et indispensable
Sur le territoire, le président voit le dialogue social comme actif. "Je pense que les responsables politiques ont clairement conscience que pour faire évoluer les éléments du territoire, il faut avoir un dialogue social actif". Même constat pour François Hommeril du côté des acteurs socio-économiques du Caillou, conscients de l’importance du dialogue social dans un contexte économique tendu, doublé d’une actualité politique locale complexe.
Politique et syndicat
Parmi les valeurs défendues par l’UT CFE-CGC se trouve la neutralité politique. Une posture inscrite dans les statuts de la confédération pour garantir son autonomie et sa crédibilité à intervenir sur tous les sujets et en lien avec quelque parti politique que ce soit. "Il faut que le pouvoir politique ait la sagesse d’intégrer dans son dispositif de décision, notre propre culture de dialogue et de responsabilité". Un message que le président a passé également sur le territoire. "Et je dois dire que j’ai trouvé ici, de la part des responsables politiques, une préoccupation d’intégrer les partenaires sociaux dans leur schéma de décision politique, beaucoup plus importante qu’en Métropole, avec le gouvernement français. Et ça me rend plutôt confiant."
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.