Assurer une continuité. Les anesthésites-réanimateurs ont débuté, jeudi 1er juillet, leur mouvement de protestation en n'assurant plus les gardes. Dans un communiqué daté du jour même, la direction de la clinique a indiqué toutefois qu’un minimum de soins est assuré. "La continuité de la prise en charge des grossesses relevant d’une maternité de niveau 1 est donc assurée", précise le communiqué. Maternité de niveau 1, c’est-à-dire, toutes les grossesses non-pathologiques et qui ne nécessitent pas de suivi particulier. Auquel cas, les futures mamans seront transférées vers le Médipôle de Koutio. Cette situation inquiète d'ailleurs de nombreuses femmes enceintes, sur le point d'accoucher.
Elles se confient à David Sigal et Cédric Michaut.
Le mouvement des anesthésistes-réanimateurs a également des conséquences sur les chirurgies lourdes. Le programme opératoire est donc désormais "allégé et adapté aux ressources disponibles actuellement à la clinique permettant d’assurer une prise en charge médicale sécurisée. Les patients concernés en seront informés directement", souligne le communiqué de la direction de la clinique.
La Dass exige "une astreinte opérationnelle permanente et exclusive"
La Dass NC a exigé de la direction de la clinique Kuindo-Magnin, du fait du manque de ressources anesthésiques, la mise en place "d’une astreinte opérationnelle permanente et exclusive" conformément à l’article 24 de l’Arrêté n°2009- 2321/GNC du 5 mai 2009. Les anesthétistes-réanimateurs n'assurent donc plus de gardes dans l'établissement mais ont choisi d'effectuer des astreintes à domicile. Objectif : protester contre un manque de moyens et de sécurité, car selon eux, "la clinique évoluerait hors cadre depuis plusieurs années, malgré les alertes à répétition du personnel."
Le résumé de Louis Perin.
Clinique Kuindo-Magnin
Ce vendredi 2 juillet, le mouvement se poursuit et des discussions sont toujours en cours afin de trouver un accord.