Les salariés de la clinique Kuindo-Magnin sont toujours dans l'attente. Le tribunal de commerce devait se prononcer, ce mardi après-midi, quant au plan de sauvegarde appliqué à l'établissement de santé privé. Mais les juges n'ont pas tranché. Le plan n'est pas satisfaisant en l'état, estime le tribunal, qui invite la direction à revoir sa copie. Pour autant, la clinique n'est placée ni en liquidation, ni en redressement.
Résorber le déficit
Le 30 avril, ce sont des médecins de l'établissement qui faisaient entendre leurs doutes sur le dispositif envisagé, tandis que la direction le défendait. Le plan de sauvegarde doit permettre de résorber une partie du déficit de la clinique, estimé à environ 450 millions de francs par an. Dans les grandes lignes, il s'articule autour de plusieurs axes (développer le service d'oncologie, les activités de soin et de réadaptation ainsi que la chirurgie, ou encore privilégier les séjours de courte durée).