La Nouvelle-Calédonie se trouve sur la ceinture de feu, un alignement de volcans qui borde tout l'océan Pacifique. Il n'est donc pas rare que des tremblements de terre aient lieu et a fortiori, des tsunamis. Comment notre pays est-il équipé pour surveiller ces phénomènes prodigieusement puissants ?
[MÀJ] Un séisme de magnitude 6,7 selon la Sécurité civile (et 6,2 d'après l'USGS, l'Institut d'études géologiques des États-Unis ) s'est produit à 10km de profondeur au Vanuatu ce mardi 16 février à 11h52. La Sécurité civile assure que « compte tenu de sa localisation, de sa profondeur et de sa magnitude, aucun risque tsunami n'est avéré pour la Nouvelle-Calédonie. Dans la mesure où il n'existe pas de risque de submersion du littoral, aucune action de la population n'est requise. »
Les tsunamis, comment ça marche?
Concrètement, la plaque tectonique australienne qui supporte la Nouvelle-Calédonie, plonge sous la plaque du Vanuatu. Cela peut provoquer une énergie phénoménale par frottement, qui bouleverse toute la zone avec un risque élevé de tsunami. Celui-ci peut être dû à un tremblement de terre entre autres, mais il faut qu’il déplace une masse d’eau. Quand la rupture en profondeur de la terre arrive à la surface de la mer, cette onde va se déplacer dans toutes les directions et atteindre les côtes, jusque très loin, puisque l’énergie libérée peut traverser les océans.
Aujourd'hui ou demain
Mais il est impossible de prévoir quoi que ce soit. L’IRD a pourtant constitué 1044 cartes qui permettent d’imaginer différents scénarii possibles et d'informer les secours au plus vite. Une réalité pour notre archipel qui sera victime un jour ou l’autre de dame nature… Ce qui pourrait arriver demain comme dans 120 ans.
Rencontre avec le chercheur en géophysique : Bernard Pelletier (Laurence Pourtau et Christian Favennec)