Semaine de l’alternance : opération séduction à Koné

La semaine de l’alternance termine sa tournée ce mercredi à Koné. Un dispositif qui profite aussi bien aux alternants qu’aux entreprises. Chaque année, 400 places sont ouvertes pour apprendre un métier.

Pour la rentrée 2022, près de 30 cursus sont proposés, répartis dans 12 secteurs d’activité : l’informatique, la santé ou encore le tertiaire. Pour les candidats, l’heure est aux renseignements, voire même à la pré-inscription. "C’est varié et puis les formations peuvent être payées", se réjouit Jean-Marie Godin, en recherche de formation. 

Du futur personnel formé

L’alternant peut toucher entre 50 et 85 % du salaire minimum garanti. Mais choisir l’alternance est aussi un moyen d’être formé par un professionnel et d’obtenir un diplôme. "L’intérêt du CFA, c’est qu’en plus du diplôme, on a de l’expérience professionnelle. La personne est directement employable et productive, donc cela a vraiment de l’intérêt pour (l'employeur) de former une personne et de la garder", explique Steven Lapetite, coordinateur au Point A (point Alternance). 

La personne est directement employable et productive.

Steven Lapetite, coordinateur au Point A

 

Vaincre sa timidité 

Ce parcours, c’est celui d’Aurélie Castel, responsable d’un salon de coiffure à Pouembout. Après son brevet, elle choisit l’alternance : trois ans de CAP coiffure, puis quelques années plus tard, 2 ans d’apprentissage pour son bac professionnel.

Le lendemain de l’obtention de son diplôme, elle est embauché en CDI par son maître d’apprentissage. Désormais, elle dirige sa propre structure. "J’étais quelqu’un de timide. Le fait d’entrer dans la vie active avec le CFA permet d'être en contact avec des gens plus âgés, qui (nous) valorisent et donnent confiance en soi." 

En 30 ans, 8 000 diplômés sont sortis du centre de formation d’apprentis de Nouville. Le taux d’intersection dépasse les 80 %. 

Le reportage de Camille Mosnier