VALE NC : le plan social sous l'oeil vigilant de l'USTKE

Un mois après l'annonce de Vale NC de quitter le Caillou, les membres du syndicat USTKE ont livré leur préoccupation : « le futur plan social de licenciement sera observé à la loupe ». Durant ce mois écoulé, ils ont rencontré leurs adhérents, employés à l'usine du Sud. 
La plupart des organisations syndicales se sont exprimées sur la volonté du brésilien Vale Nouvelle-Calédonie de recherche un repreneur pour son usine hydrométallurgique de nickel à Goro. Un mois après cette annonce,  le syndicat USTKE  livre ses préoccupations.
 

« Vale va lâcher 95% de son actionnariat. Notre préoccupation aujourd’hui, c’est la survie de nos emplois. Et, nous serons vigilants ».
André Forest, président de l’USTKE 


Ce lundi, au cours d'une conférence de presse, les membres de l'USTKE ont indiqué qu'ils seront vigilants quant à l’avenir des emplois au sein de l’entreprise minière du Grand Sud.
 

Un mois d'audition et de réflexion

L’USTKE  a pris le temps de la réflexion pour multiplier les rencontres avec les employés et surtout avec  Antonin Beurrier, le président directeur général de Vale NC.
Ainsi le syndicat souhaite que le futur plan social de Vale soit le moins impactant possible. Ce dernier pourrait être dévoilé à la fin du mois du janvier. 

« Pour nous, qui dit plan social, dit plan de licenciement. Si le licenciement des employés est annoncé, nous estimons qu’il est important de ne pas le faire, à n’importe quel prix ». 
Pascal Pujapujane, délégué syndical de l’USTKE à Vale NC


L’élu syndical de Vale insiste sur la nécessité de cibler les postes intermédiaires. Le premier comité d’entreprise de Vale NC est prévu le 9 janvier.

Pascal Pujapujane


Autre rendez-vous majeur pour les organisations syndicales : le prochain conseil d’administration de Vale Nouvelle - Calédonie prévu le 20 janvier prochain.