Le FLNKS a présenté un « projet bonifié » pour la consultation du 4 octobre en Nouvelle-Calédonie. Dans les grandes lignes du livret, il est question de vivre ensemble, de santé, d’économie, de retraites, de comment s’autofinancer. Le but est de rassurer la population sur l'avenir.
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Ce projet dit bonifié est une nouvelle version du livret publié par le FLNKS en 2018. Il entend apporter des réponses aux préoccupations des Calédoniens sur l’avenir du pays et rassurer les indécis.
Dominique Fochi, membre du groupe de travail sur le projet.
Le projet précise notamment la période d’installation de l’état de Kanaky - Nouvelle-Calédonie et des nouveaux liens avec la France, la région Pacifique et le reste du monde. Il compte bien négocier ses interdépendances pour obtenir des fonds internationaux.
Le document à feuilleter :
Tous les transferts sont prévus progressivement pendant la période de transition.
Côté environnement, la société traditionnelle kanak, prône une vie en harmonie avec l’environnement en protégeant la biodiversité. Il faudra définir un modèle économique respectueux de l’environnement, des ressources naturelles et des valeurs culturelles basées sur la solidarité et la vie en communauté.
Le reportage de Nadine Goapana et Laura Schintu :
Dominique Fochi, membre du groupe de travail sur le projet.
FLNKS itw Fochi
Le projet précise notamment la période d’installation de l’état de Kanaky - Nouvelle-Calédonie et des nouveaux liens avec la France, la région Pacifique et le reste du monde. Il compte bien négocier ses interdépendances pour obtenir des fonds internationaux.
Le document à feuilleter :
Rassurer les Calédoniens
« La préoccupation principale des citoyens que l’on a rencontrés, des électeurs, c’est : qu’est ce qui se passe le lundi matin ? » explique Magalie Tindal, membre du groupe de travail. « Pour rassurer les citoyens, les Calédoniens, on a développé plus ce qu’on a appelé la période d’installation du nouvel état. C’est une période de transition. Le Oui du 4 octobre, ce n’est pas l’indépendance. Il faut rédiger une nouvelle constitution, et surtout la faire adopter par le peuple souverain, et ensuite, c’est préparer les nouvelles institutions ».Tous les transferts sont prévus progressivement pendant la période de transition.
Des propositions dans différents domaines
Le FLNKS rappelle les limites de ce qu’il appelle le système élitiste français et aspire à une éducation plus adaptée aux réalités du pays. Le français sera toujours enseigné et l’anglais restera la première langue obligatoire, et les langues kanak et océaniennes seront confortées. Le financement de l’éducation devra être pris en compte dans la période de transition dans le cadre des transferts progressifs.Côté environnement, la société traditionnelle kanak, prône une vie en harmonie avec l’environnement en protégeant la biodiversité. Il faudra définir un modèle économique respectueux de l’environnement, des ressources naturelles et des valeurs culturelles basées sur la solidarité et la vie en communauté.
Le reportage de Nadine Goapana et Laura Schintu :