Tensions coutumières à Wallis autour de l'intronisation du nouveau roi

Wallis où la situation coutumière se complique à trois jours de l’intronisation du nouveau roi Des familles royales et une partie du district de Hahake au centre de l’île occupent le palais Sagato Soané depuis mardi 12 avril au soir. 
La solidarité au sein de la chefferie royaliste n’est plus d’actualité. En effet les grandes familles royales des 3 districts qui composent le royaume d'Uvéa conteste le mode de désignation du futur roi.

Le chef du district de Hahake a reçu les familles royales qui s’opposent au choix du grand conseil et celui-ci s’est finalement rallié à leur cause.
Le Chef du district de Mu'a, qui s’est déplacé jusqu’à Nouméa pour lancer les invitations, se positionne contre un passage en force. La chefferie du nord (le district de Hihifo) qui soutient son candidat Tominiko Halagahu se retrouve isolée et continue pourtant d’accueillir les délégations de ressortissants et de responsables coutumiers de Wallis en Nouvelle-Calédonie venus pour l’événement.

A 3 jours de l'intronisation, une répétition générale  de la cérémonie est prévue jeudi matin. Les opposants eux restent mobilisés au Palais Sagato Soane. Les tensions  risquent de monter d’un cran dans le royaume d’Uvea.

La particularité de la monarchie wallisienne, c'est qu'elle n'est pas héréditaire. C'est une monarchie élective à titres. Le choix du "lavelua" (du Roi) est coopté et transmis depuis des siècles au sein des grandes familles royales. Ce mode de gouvernance traditionnel a traversé les âges en ayant subi les influences des tongiens au 14è siècle, des missionnaires catholiques au 19ème siècle et de la France sous le régime du protectorat.