La station spatiale chinoise s'est désintégrée lors de sa rentrée dans l’atmosphère. « Tiangong 1 », en vol incontrôlé depuis 2016, a fait son retour dans l’atmosphère un peu plus tôt que prévu : à 11 h 15 (heure locale) au-dessus du Pacifique Sud.
•
La station spatiale chinoise Tiangong-1 a été « globalement détruite » lors de sa rentrée dans l’atmosphère, lundi 2 avril, autour de 11 h 15 (heure locale) au-dessus du Pacifique Sud, a annoncé le China Manned Space Engineering Office (CMSEO), le bureau chinois chargé de la conception des vols spatiaux.
« La plupart des équipements ont été détruits lors de la phase de rentrée dans l’atmosphère », a assuré le CMSEO dans un communiqué.
Elle était composée d’un laboratoire expérimental et d’un module de service, ainsi que de deux panneaux solaires de 3 m sur 7 m chacun. Ce « palais céleste » n’était pas habité en permanence, mais il avait accueilli des taïkonautes (astronautes chinois) à deux reprises.
Tiangong-1 aurait dû effectuer une rentrée contrôlée dans l’atmosphère à l’issue de ses missions. Ses moteurs auraient dû être pilotés depuis le sol, pour que sa désintégration se fasse dans une zone non habitée, au-dessus de l’océan Pacifique.
Mais, dès le début de 2016, l’Agence spatiale européenne (ESA) avait estimé que le centre de contrôle chinois avait perdu la liaison qui aurait permis de piloter la station, ce qu’avaient alors nié les autorités chinoises.
La station Tiangong-1 est le 50e plus gros objet à effectuer une rentrée non contrôlée depuis 1957, estime Jonathan McDowell, un astronome du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian aux Etats-Unis.
Un « palais céleste » incontrôlable depuis 2016
L’engin, en vol incontrôlé depuis 2016, a fait son retour dans l’atmosphère un peu plus tôt que prévu : le CMSEO avait annoncé auparavant que la rentrée vers la Terre s’effectuerait autour de 11 h 42, ce qui l’aurait située au-dessus de l’Atlantique Sud, au large des côtes brésiliennes.Tiangong-1, qui signifie « palais céleste », est le premier laboratoire chinois à avoir été placé en orbite, en 2011, avant le lancement d’une station permanente prévu en 2023. Sa taille est comparable à celle d’un autobus – 10,4 m sur 3,3 m, pour un poids de 8,5 tonnes au lancement. Elle était donc bien plus petite que la Station spatiale internationale (ISS), qui mesure 110 m sur 74 m, et pèse 400 tonnes.« La plupart des équipements ont été détruits lors de la phase de rentrée dans l’atmosphère »
« La plupart des équipements ont été détruits lors de la phase de rentrée dans l’atmosphère », a assuré le CMSEO dans un communiqué.
Elle était composée d’un laboratoire expérimental et d’un module de service, ainsi que de deux panneaux solaires de 3 m sur 7 m chacun. Ce « palais céleste » n’était pas habité en permanence, mais il avait accueilli des taïkonautes (astronautes chinois) à deux reprises.
"En 60 ans de vols spatiaux, il y a eu quelque 6 000 rentrées non contrôlées de gros objets fabriqués par l’homme"
Tiangong-1 aurait dû effectuer une rentrée contrôlée dans l’atmosphère à l’issue de ses missions. Ses moteurs auraient dû être pilotés depuis le sol, pour que sa désintégration se fasse dans une zone non habitée, au-dessus de l’océan Pacifique.
Mais, dès le début de 2016, l’Agence spatiale européenne (ESA) avait estimé que le centre de contrôle chinois avait perdu la liaison qui aurait permis de piloter la station, ce qu’avaient alors nié les autorités chinoises.
Tiangong-1 : 50e plus gros objet à effectuer une rentrée non contrôlée
En 60 ans de vols spatiaux, il y a eu quelque 6 000 rentrées non contrôlées de gros objets fabriqués par l’homme, et un seul débris a touché une personne, sans la blesser, selon Stijn Lemmens, un expert de l’Agence spatiale européenne (ESA).ances de s’effectuer en mer: les océans occupent plus de 70% de la surface terrestre.La station Tiangong-1 est le 50e plus gros objet à effectuer une rentrée non contrôlée depuis 1957, estime Jonathan McDowell, un astronome du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian aux Etats-Unis.