Alors que l'usine du nord a officialisé il y a quelques jours un plan de licenciement massif, celle du sud finira-t-elle par suivre le même chemin ? Une telle mesure n'est en tous cas pas à l'ordre du jour, même si la situation demeure précaire.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi 2 août, le site industriel indique que ses activités minières et industrielles "sont toujours à l'arrêt en raison d'un manque d'accès à l'eau brute et à l'électricité", sans en préciser la raison. Des sources au sein de Prony Resources évoquent toutefois "des causes externes à l'usine".
Une situation qui rend de facto nécessaire la prolongation du chômage partiel pour la plupart de ses employés.
Effectif réduit sur site
A l'heure actuelle, seule "une équipe restreinte" demeure sur site pour "assurer la sécurité et la sûreté" des employés et des installations. L'usine indique en parallèle avoir mis en place une cellule pour accompagner psychologiquement les salariés "durant cette période de grande incertitude".
Plus loin, la direction affirme "surveiller la situation de près" et travailler avec les pouvoirs publics "pour trouver des solutions permettant la reprise des activités dès que les conditions seront réunies". L'usine "demeure déterminée à surmonter cette crise".
"Un avenir durable"
Le communiqué se termine par une note d'optimisme, évoquant "une volonté commune" pour aboutir à "un avenir durable pour la Nouvelle-Calédonie qui profite à tous". "C'est ensemble que nous pourrons nous relever de ces évènements qui affectent le pays", conclut la direction.
Début mai, après avoir réalisé un début d'année productif avec 3500 tonnes traitées en quatre mois, Prony Resources avait été coupé net dans sa dynamique. Le site avait fait partie des premiers visés quelques jours avant le déclenchement des émeutes. Il avait plus tard dû se résoudre à déclencher un plan d'urgence pour renforcer la sécurité de son outil.