Tourisme de croisière : "La Calédonie a un potentiel extrêmement fort"

Jacques Massoni, directeur général des terminaux de croisière de Marseille Provence, invité du JT de NC1ère (lundi 26 décembre 2016)
Jacques Massoni directeur général des terminaux de croisière de Marseille Provence, était l'invité du JT de NC1ère ce lundi. Mandaté pour une mission sur le Caillou par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, il est revenu sur le potentiel du pays en terme de tourisme de croisière.
"Un terminal de croisière, c'est l'équivalent d'un aéroport. A la place des avions, on reçoit des bateaux, qui portent 3000, 4000, 5000, voire 6000 passagers maintenant", commente Jacques Massoni directeur général des terminaux de croisière de Marseille Provence. "Il s'agit de mettre à disposition des armateurs de croisière et des croisièristes les meilleures installations possibles pour que leur séjour se passe pour le mieux".
 
Mandaté par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et arrivé sur le territoire fin décembre, Jacques Massoni revient sur le but de sa mission.
 
"La première chose que je cherche, et qui est essentielle, est l'expression de la volonté des différents acteurs", explique-t-il. "Il s'agit de savoir si les personnalités, les professionnels mais aussi la population de Nouvelle-Calédonie ont véritablement envie de recevoir de la croisière et de développer cette activité".
 
Aujourd'hui, la Nouvelle-Calédonie accueille un nombre total de 400 000 croisièristes par an. "C'est un très beau début", souligne Jacques Massoni. "C'est ce que représentait la croisière à Marseille il y a un peu moins de dix ans." 
 
A Marseille, ce chiffre a été multiplié par quatre en dix ans, pour atteindre aujourd'hui un nombre de 1 600 000 croisièristes qui passent tous les ans par le port de la cité phocéenne. "Je pense que la Calédonie a un potentiel extrêmement fort", poursuit Jacques Massoni, soulignant que les infrastructures locales doivent être améliorées.
 
La volonté des locaux joue un rôle décisif dans le développement de ce type de tourisme. "La prise de conscience est forte, comme on le voit par exemple à l'île des Pins", explique-t-il. "Le message est 'on veut bien se développer, mais pas à n'importe quel prix".
 
Si le potentiel est bien là pour ce spécialiste, l'important est à présent de passer à l'action. "Il faut maintenant organiser ce potentiel pour pouvoir agir comme professionnel auprès des armateurs de croisière et rendre le service qu'ils attendent de notre part", conclut-il.
 
Retrouvez l'entretien de Jacques Massoni interrogé par Erik Dufour (JT du lundi 26 décembre 2016) :
©nouvellecaledonie