Transport aérien : rencontre à Nouméa entre le collectif de Lifou et le gouvernement

La rencontre entre Gilbert Tyuienon et les représentants des uagers a eu lieu à Nouméa, au siège du gouvernement.
Les suites dans le dossier Aircal qui plane au-dessus de la desserte aérienne des îles. Ce jeudi, une rencontre, initiée par le conseil d'aire de Lifou, a eu lieu à Nouméa, au siège du gouvernement, avec l’association des consommateurs de Drehu. Des usagers de la compagnie domestique ont répété leur espoir de voir baisser le prix du billet, d’une nouvelle politique bagages et d’un fret plus accessible. Toutes les pistes d'une meilleure compréhension sont explorées.

Un regroupement près du gouvernement, mais des discussions dans le calme. Ce jeudi 2 novembre, le membre de l’exécutif calédonien en charge des transports a échangé à Nouméa avec l’association des consommateurs de Drehu.

"On a fait une proposition"

“Cette rencontre s’est bien passée. On a avancé sur des sujets importants”, estimait à la sortie Gaspard Sawaza, au nom du collectif. Les représentants du gouvernement “ont fait des propositions. On avait aussi des monnaies d’échange”. Gilbert Tyuienon “a dit qu’il va réfléchir. Ils vont certainement nous rencontrer prochainement pour faire des propositions. En tout cas, on est satisfaits parce que le problème des excès de bagage, ils vont peut-être le régler cette semaine.”

Et sur la demande de tarif unique ? “On a fait une proposition - charge à nous de discuter entre nous, les collectifs : on demande de geler la continuité pays, qui est un acquis, pour soulager le gouvernement, pour leur permettre de mettre en place ce billet à 15 000 francs.”

"Je ne ferme pas la porte"

“La rencontre a été initiée par le conseil d’aire de Lifou”, a indiqué pour sa part Gilbert Tyuienon. “Au-delà des discussions qui ont déjà eu lieu sur l’île des Pins, Maré, Lifou et même Ouvéa, les rencontres ici au gouvernement, nous continuons, pour aller de l’avant parce que certaines dispositions méritent d’être clarifiées. On est dans l’esprit de poursuivre le dialogue, de continuer le travail et, à terme, de bien se comprendre."

"En sachant que depuis 2011, la politique du gouvernement s’est inscrite dans la mise en place d’une continuité pays. Aujourd’hui, on demande un tarif unique à 15 000 et à 10 000. On a déjà répondu sur l’impossibilité de ça”, rappelle-t-il tout en assurant : “Je ne ferme pas la porte. Je vais travailler dessus, en sachant que ce n’est pas gagné.”

Synthèse de ces réactions recueillies par Erik Dufour et Nicolas Fasquel

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