Le reportage radio d'Alix Madec :
Trois palangriers de Navimon baptisés
L’aménagement des nouveaux bateaux a été conçu pour le confort de l’équipage, la sécurité et surtout, ça permet de réduire les déplacements. A l’époque, on travaillait le matin à l’arrière et en début d’après-miid, on ramassait la ligne à l’avant. Maintenant, tout a été conçu de façon à ce qu’on travaille uniquement à l’avant et que tout le monde ait un œil sur les autres.
- Jacob Tufele, l'un des capitaines
Deux milliards
Coût total de ce renouvellement de la flotte, qui datait d’une vingtaine d’années : deux milliards de francs CFP, financés par la province des îles via sa Société de développement et d’investissement des îles. Un investissement qui a bénéficié de la double défiscalisation, nationale et locale. La construction a été confiée à un chantier naval français basé au Vietnam, le chantier Piriou.Une capacité de vingt tonnes
Les palangriers sont armés pour assurer des campagnes en mer de quinze jours, avec à bord un équipage de six personnes. Ils ont la capacité de stocker vingt tonnes de thons et autres poissons pélagiques pêchés à la palangre dans la ZEE, la zone économique exclusive de la Nouvelle-Calédonie. Objectif : assurer trois déchargements par semaine.Les moteurs sont plus modernes, donc ils ont des meilleurs rendements. Au regard de ce que ça a donné avec les bateaux qu’on a reçus l’année dernière, on peut espérer à peu près dix % d’économie.
- Florent Pithon, directeur de Navimon depuis douze ans
160 campagnes par an
Navimon emploie 70 salariés, dont une soixantaine de pêcheurs originaires des Loyauté et de Belep. La société effectue chaque année 160 campagnes de pêche, pour une production qui varie entre 1 400 et 1 500 tonnes. Elle est exclusivement vendue à une autre filiale de la Sodil, Pacific Tuna, qui se charge de sa découpe et de sa commercialisation.Le reportage télé de Natacha Cognard et Kaïo Tui :