Le Président de la République a formulé trois vœux à l'adresse des Français: un voeu de "dignité", un vœu de "vérité" et un vœu "d'espoir".
Il a entendu cette "colère venue de loin"mais les réformes se poursuivront et l'ordre républicain sera "assuré sans complaisance".
Il a entendu cette "colère venue de loin"mais les réformes se poursuivront et l'ordre républicain sera "assuré sans complaisance".
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Emmanuel Macron est revenu sur la "colère" qui a agité le pays en fin d'année, sans citer les mots "gilets jaunes". Une colère qui "venait de loin",selon lui, et qui l'amènera à écrire aux Français "dans quelques jours".
"Cette colère a dit une chose à mes yeux (...) : nous ne sommes pas résignés, notre pays veut bâtir un avenir meilleur(...) telle est à mes yeux la leçon de 2018", a affirmé Emmanuel Macron.
"s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels". "C'est tout simplement la négation de la France", a-t-il lancé.
A cinq mois des élections européennes - son premier test électoral depuis son accession à l'Elysée en mai 2017 -, le chef de l'Etat a une nouvelle fois livré un plaidoyer en faveur d'une refonte de l'Europe à l'heure où "montent les partis extrémistes" et les "égoïsmes nationaux".
A la fin de son discours, Emmanuel Macron a assuré qu'il était "au travail, fier de notre pays, fier de tous les Français, déterminé à mener tous les combats présents et à venir". "Je crois en nous", a-t-il conclu.
"Nous avons vécu de grands déchirements et une colère a éclaté, qui venait de loin", a d'abord analysé Emmanuel Macron, sans jamais citer le nom des "gilets jaunes". Et le chef de l'Etat de citer les différentes formes de cette colère : "Colère contre les injustices, contre le cours d'une mondialisation parfois incompréhensible, colère contre un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance, colère aussi contre des changements profonds qui interrogent notre société sur son identité et son sens".Il évoque "la colère, qui venait de loin" et qui a "éclaté"
"Cette colère a dit une chose à mes yeux (...) : nous ne sommes pas résignés, notre pays veut bâtir un avenir meilleur(...) telle est à mes yeux la leçon de 2018", a affirmé Emmanuel Macron.
Exprimer sa colère oui, se livrer à des violences non. Emmanuel Macron a affiché sa fermeté concernant les débordements et les heurts qui ont eu libre cours ces dernières semaines. Le président a ainsi rappelé que "nous vivons libres dans notre pays" et que "cette liberté" requiert un "ordre républicain" qui "sera assuré sans complaisance". Il a ciblé ceux qui "prennent pour prétexte de parler au nom du peuple" mais qui ne sont "que les porte-voix d'une foule haineuse" et quiIl assure que"l'ordre républicain sera assuré sans complaisance"
"s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels". "C'est tout simplement la négation de la France", a-t-il lancé.
Le président de la République n'entend pas changer de ligne. Face aux "bouleversements" qui traversent le monde, la France a "une place, un rôle à jouer, une vision à proposer". "Remettre l'homme au cœur du projet contemporain, explique Emmanuel Macron, c'est la ligne que je trace depuis le premier jour de mon mandat et que j'entends poursuivre".Il entend poursuivre les réformes
Emmanuel Macron a annoncé qu'il proposerait "dans les prochaines semaines" son "projet européen renouvelé" censé en finir avec le "sentiment d'impuissance" et "mieux protéger les peuples".Il proposera bientôt son projet européen
A cinq mois des élections européennes - son premier test électoral depuis son accession à l'Elysée en mai 2017 -, le chef de l'Etat a une nouvelle fois livré un plaidoyer en faveur d'une refonte de l'Europe à l'heure où "montent les partis extrémistes" et les "égoïsmes nationaux".
Le président a également tenu à souligner la place de la France dans le monde. "Nous vivons dans l'une des plus grandes économies du monde, nos infrastructures sont parmi les meilleurs au monde, on ne paye pas ou presque la scolarité de nos enfants, on se soigne à un coût parmi les plus faibles des pays développés (...) alors cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France est un pays où les solidarités n'existent pas", a-t-il demandé, avant toutefois de nuancer : "Nous pouvons faire mieux et nous devons faire mieux".Macron demande que l'on "cesse de nous déconsidérer"
A la fin de son discours, Emmanuel Macron a assuré qu'il était "au travail, fier de notre pays, fier de tous les Français, déterminé à mener tous les combats présents et à venir". "Je crois en nous", a-t-il conclu.