L’UFC-Que choisir interpelle les candidats aux Provinciales

L'appel qui fait du consommateur un lanceur d'appel
Les consommateurs s’invitent dans les Provinciales. L’UFC-Que choisir vient d’adresser une lettre ouverte aux politiques « pour une consommation plus juste et plus responsable ».
L’UFC-Que choisir attire l’attention des élus d’aujourd’hui et de demain sur trois points.
 

Le pouvoir d’achat en question

Tout d’abord le pouvoir d’achat, l’une des principales préoccupations des consommateurs calédoniens.
L’association estime à ce titre que la mise en place de la TGC n’a pas entraîné la transparence annoncée. Les règles d’application n’ont pas été suffisamment intégrées par divers prestataires. Concrètement, il n’y a pas eu de baisse de prix dans les services publics et les tarifs réglementés de divers prestataires.
L’UFC regrette aussi que la baisse des prix observée n’atteint pas les 10 % annoncés sur les achats de produits de première nécessité et de grande consommation et s’étonne de certains choix de TGC : 3 % sur la bière locale, 11 % pour les produits anti-moustiques importés en pleine épidémie de dengue, 22 % pour les savonnettes.
L’UFC constate enfin des pénuries dans les rayons et la création de nouvelles taxes impactant les ressources des consommateurs.
 

Autre point de vigilance : la protection des consommateurs

En clair, pour l’UFC, les consommateurs ne sont pas suffisamment protégés contre des dérives de la société de consommation. Manque d’information sur la qualité environnementale et sanitaire des produits, en tout cas insuffisante pour pouvoir choisir en toute connaissance de cause.
Enfin, l’association demande une évaluation systématique des politiques publiques.
En cette période de campagne, l’UFC demande aux différents partis politique en lice de faire connaître leurs propositions pour répondre à chacun de ces constats.

Françoise Kerjouan, la vice-présidente de l'UFC-Que choisir, était ce 14 mars l'invitée de la matinale radio avec Charlotte Mestre