Une figure discrète, mais marquante de la mine en Nouvelle-Calédonie s’est éteinte dans la nuit du vendredi 4, au samedi 5 octobre 2024. Deux jours après l’annonce de sa disparition, les hommages continuent d’affluer sur le territoire.
Le président de l’Union calédonienne, Daniel Goa, se souvient “d’un homme engagé pour le développement du pays, de l’industrie minière et de l’insertion des jeunes dans l’activité économique”.
“Par son action, il a été l’un des artisans de la vision politique du mouvement, d’une part, par l’accès à la ressource nickel, en passant de tâcheron à petit mineur avec la création de la société MKM, qui exploite le site minier de N’go au Mont-Dore. D’autre part, il permet aux populations de l’endroit d’accéder à l’entrepreneuriat par la sous-traitance des activités minières, le rééquilibrage de l’accord de Matignon”, poursuit Daniel Goa, dans un communiqué diffusé ce lundi 7 octobre.
“Son départ vient perturber les projets qu’il portait pour le pays”, assure le président de l’Union calédonienne.
Oeuvrer pour l'intégration des populations locales dans ses projets
Un “acteur incontournable du secteur du nickel”, assure de son côté la présidente du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, Veylma Falaeo. “Wilfrid Maï s’est distingué par son leadership dans l’industrie dans l’industrie minière calédonienne, notamment en tant que président dusyndicat des industries de la mine. Il présidait aussi le Contrakmine et a toujours oeuvré pour l’intégration des populations locales dans ses projets”.
Un “autodidacte passionné”, qui laisse derrière lui “un héritage précieux, tant pour sa famille que pour toute l’industrie minière de Nouvelle-Calédonie”, poursuit Veylma Falaeo.