Il fait le tour du monde sur un petit voilier de 4 mètres. Après son escale en Polynésie, Yann Quenet est arrivé il y a peu sur le Caillou, une traversée de 32 jours qui a fait office de quarantaine. Parti d'Europe l’année dernière, il raconte son périple des dernières semaines.
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Yann Quenet fait le tour du monde avec un baluchon pas comme les autres. Baluchon, c’est son minuscule voilier de 4 mètres de long et de 480 kg.
Le navigateur l’a construit lui-même pendant six mois chez lui, en Bretagne, avant de prendre la mer en mai 2019. Une aventure folle, en solitaire et un peu à l’étroit.
« L’intérieur de Baluchon, ça se résume en une chose, c’est ma couchette, et puis après, j’ai toutes mes affaires, et toute ma nourriture, toute mon eau, à portée de main. Ce qui prend le plus de volume, c’est les bidons d’eau » explique Yann Quenet.
Ce marin breton de 51 ans a déjà navigué plus de 18 000 kilomètres.
Parti de Lisbonne, il a fait escale aux îles Canaries avant de traverser l’Atlantique pour atteindre la Guadeloupe puis le Panama.
« Jusqu’à présent, j’ai eu des alizés assez corrects et je n’ai pas vraiment souffert de la mer. Mais là, la mer était un peu plus musclée, j’avais une grosse mer croisée pendant plusieurs jours avec beaucoup de vent et donc là c’était un peu plus inconfortable et un peu plus fatigant que sur mon trajet d’Europe jusqu’ici » confie le marin.
« A un moment, je suis sorti du capot et je suis passé à deux mètres d’une baleine qui avait la nageoire verticale. J’avais ma tasse de thé à la main et j’ai eu un moment de frisson, à ne pas savoir quoi faire. Mais finalement, c’est des petits moments très sympas avec la mer » répond Yann Quenet quand on lui demande de raconter une anecdote de cette traversée.
« Les jours se succèdent et on n’a plus vraiment l’impression du temps qui passe. On flotte sur le temps et je trouve que c’est une sensation assez agréable de se retrouver hors du monde, comme ça, à voguer sur les flots. Ça pourrait durer une éternité que ça ne nous gênerait pas plus que ça » dit il dans un sourire.
Le reportage de Lizzie Carboni et Louis Perin
Sur sa chaîne Youtube, Yann Quenet relate le voyage de Baluchon, mais aussi la conception de son bateau :
Le navigateur l’a construit lui-même pendant six mois chez lui, en Bretagne, avant de prendre la mer en mai 2019. Une aventure folle, en solitaire et un peu à l’étroit.
« L’intérieur de Baluchon, ça se résume en une chose, c’est ma couchette, et puis après, j’ai toutes mes affaires, et toute ma nourriture, toute mon eau, à portée de main. Ce qui prend le plus de volume, c’est les bidons d’eau » explique Yann Quenet.
Ce marin breton de 51 ans a déjà navigué plus de 18 000 kilomètres.
Parti de Lisbonne, il a fait escale aux îles Canaries avant de traverser l’Atlantique pour atteindre la Guadeloupe puis le Panama.
Papeete-Nouméa en 32 jours
Le 4 septembre dernier, après avoir mouillé quelques semaines en Polynésie, il a repris la mer pour une traversée de 32 jours. Et sur sa route, la Nouvelle-Calédonie.« Jusqu’à présent, j’ai eu des alizés assez corrects et je n’ai pas vraiment souffert de la mer. Mais là, la mer était un peu plus musclée, j’avais une grosse mer croisée pendant plusieurs jours avec beaucoup de vent et donc là c’était un peu plus inconfortable et un peu plus fatigant que sur mon trajet d’Europe jusqu’ici » confie le marin.
« A un moment, je suis sorti du capot et je suis passé à deux mètres d’une baleine qui avait la nageoire verticale. J’avais ma tasse de thé à la main et j’ai eu un moment de frisson, à ne pas savoir quoi faire. Mais finalement, c’est des petits moments très sympas avec la mer » répond Yann Quenet quand on lui demande de raconter une anecdote de cette traversée.
« Se retrouver hors du monde »
Yann compare souvent son embarcation à un bouchon qui flotte au milieu de l’océan. Une vie en solitaire que ce marin apprécie un peu plus chaque jour.« Les jours se succèdent et on n’a plus vraiment l’impression du temps qui passe. On flotte sur le temps et je trouve que c’est une sensation assez agréable de se retrouver hors du monde, comme ça, à voguer sur les flots. Ça pourrait durer une éternité que ça ne nous gênerait pas plus que ça » dit il dans un sourire.
Prochaine étape, la Réunion
En raison de la crise sanitaire, Yann a modifié sa feuille de route. L’Australie devra attendre… Le navigateur va rester quelques mois en Nouvelle-Calédonie. En 2021, à la voile et à la godille, il mettra le cap sur l’île de la Réunion. Une expédition difficile qui devrait durer plus de soixante jours.Le reportage de Lizzie Carboni et Louis Perin
Sur sa chaîne Youtube, Yann Quenet relate le voyage de Baluchon, mais aussi la conception de son bateau :