La terre a tremblé aux alentours de 6 h 30, ce lundi 5 décembre, à Wallis-et-Futuna. A l’origine des secousses, un important séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle de Richter, survenu au large des îles Samoa.
Selon le site américain USGS, qui répertorie les tremblements de terre à travers le monde, l’épicentre du séisme se trouvait au sud de l’archipel, à 33 km de profondeur. Près d’une heure plus tard, à 7 h 27 exactement, une réplique de magnitude 4,9 a été enregistrée, à 118 km au nord-est de Hihifo, dans l’archipel des Tonga.
Pas de vrai risque tsunami
Afin de prévenir tout risque de tsunami, les plages ont été évacuées aux Iles Samoa, mais pas la bande côtière. "Ce n’était pas une vraie alerte, mais plutôt un message d’alerte", précise Jérôme Aucan, directeur des sciences océaniques à la Communauté du Pacifique.
Plus de peur que de mal donc, sur l’archipel, de même qu’à Wallis-et-Futuna, où il n'a pas été nécessaire de déclencher l’alerte tsunami.
Une zone sismique très active
Pour le représentant de la CPS, il s’agit d’un "phénomène notable mais pas surprenant" car il s’est produit à hauteur de l’arc des Tonga-Kermadec, réputé pour son activité sismique.
Difficile, en revanche, "de prévoir (c)es séismes", reconnaît Jérôme Aucan. "Mais il est fort possible qu’il y ait des répliques, mais de moins forte intensité, qui ne seront peut-être pas ressenties à Wallis."