Un homme soupçonné de violences à l’usine du Sud interpellé, il sera jugé le 27 avril

Un homme de 35 ans, auteur de multiples exactions sur le site de l'usine du Sud sera présenté la semaine prochaine à la justice a indiqué ce samedi soir le procureur de la République. L’homme a été arrêté le mercredi 21 avril, il faisait l’objet d’un mandat de recherches. 

Pour les enquêteurs et le procureur, c’est un gros poisson qui a été interpellé.

Interpellé en mer

L’homme de 35 ans résidant à l’ile Ouen était recherché activement pour les forces de l’ordre depuis le 7 janvier dernier mais se sachant recherché, il changeait régulièrement de domicile. C’est finalement alors qu’il revenait de l’île des Pins en bateau qu’il a pu être arrêté en mer mercredi dernier, le 21 avril.

L’un des principaux auteurs des violences à l’usine du Sud

Pour le procureur, il s’agit de l’un des principaux auteurs des actions violentes contre l’usine du Sud. Il aurait "déployé une violence continue contre les gendarmes et certains salariés de Vale au moyen notamment de cocktails molotov". 

Des faits reconnus 

Au cours de sa garde à vue, sous le régime de la criminalité organisée qui permet d’interroger le mis en cause pendant 96 heures, l’homme a admis son implication dans de nombreux faits. Des faits corroborés par les enregistrements vidéos réalisés par les forces de l’ordre. 
L’homme est également  soupçonné d’être l’auteur de l’attaque à la hache contre le ferry transportant les salariés de Vale en novembre dernier. 

Violences à Vale NC le 11 février 2021

Jugé le 27 avril

Il sera jugé devant le tribunal correctionnel le 27 avril prochain. Il devra répondre de pas moins de dix chefs d’infraction, dont violence, destruction par incendie, détention de substances incendiaires ou explosives, vols. Il encourt pour certains de ces faits dix ans d’emprisonnement. 
A noter qu’il se trouve en état de récidive légale pour plusieurs d’entre eux.

Placé en détention provisoire

Le Parquet a requis et obtenu son placement en détention provisoire, "en raison d’un risque sérieux de fuite s’il était remis en liberté, et afin de prévenir le renouvellement des infractions". L'homme dormira donc au Camp Est au moins jusqu'à mardi.