Un nouvel espace d'aide juridique ouvrira prochainement ses portes à Dumbéa

Le "Point justice" a vocation à se développer partout en Calédonie.
Rendre le droit plus accessible. C’est l’esprit du "Point justice", un tout nouveau service d’accompagnement juridique lancé par la commune de Dumbéa. Les permanences seront gratuites et débuteront en janvier à la Maison de la jeunesse. Une initiative nouvelle en Calédonie qui a vocation à s'implanter ailleurs dans le pays.

La mairie de Dumbéa et le Conseil d'accès au droit ont signé un partenariat, ce vendredi 29 octobre, pour la création d'un "Point justice" dans la commune. Au sein de la Maison de la jeunesse se trouve désormais un lieu d'accueil pour démêler les situations de conflits entre familles, voisins ou encore avec son bailleur ou sa banque.

"Il était nécessaire de trouver un moyen d'accompagner les habitants en grande difficulté sur l'ensemble de ces démarches, souligne Yoann Lecourieux, maire de Dumbéa. Donc nous nous sommes rapprochés du Conseil d'accès au droit pour tenir un point justice avec au moins une permanence mensuelle."

Une permanence juridique gratuite

Ce service de proximité est entièrement gratuit. Les juristes et les avocats s’engageront à respecter l’anonymat des bénéficiaires et la confidentialité des échanges. L'objectif de ce dispositif : rendre le droit plus accessible aux Calédoniens.  

"Nous déployons tous les outils au sein de ce Conseil d’accès au droit, en lien avec l’ensemble des partenaires, le barreau, la Chambre territoriale des notaires, des huissiers, les associations notamment l’Adavi (Association pour l'accès au droit et l'aide aux victimes) pour développer ces permanences juridiques sur l’ensemble du territoire", précise Yves Dupas, procureur de la République et vice-président du Conseil d'accès au droit de Nouvelle-Calédonie. 

Ouverture en janvier 2025

La création d'un "Point justice" semble positif pour les habitants. "C’est une très bonne chose pour les gens d'avoir un bureau à proximité des maisons. C’est pratique pour savoir quels sont nos droits, vers qui on peut s’adresser", explique Jeannette Hnacema, professeure à Dumbéa. 

Les premières consultations débuteront en janvier prochain, sur rendez-vous.