Un plan de relance pour le tourisme international sur le territoire

Nouvelle Calédonie tourisme point Sud devient Nouvelle-Calédonie tourisme, un organisme pays, chargé de promouvoir l'archipel Calédonien à l'étranger.
Ce jeudi matin la disparition de Nouvelle-Calédonie Tourisme Point Sud, au profit de Nouvelle-Calédonie Tourisme a été annoncée. Un organisme pays, chargé de promouvoir l’archipel Calédonien à l’étranger. Premier objectif : relancer le secteur touristique, très affecté par deux ans de crise sanitaire.

Ce n’est un secret pour personne avec la pandémie de Covid-19, la filière touristique s’est effondrée partout dans le monde. Et le territoire n'a pas été épargné. Pourtant 2019 avait été une année record, avec près de 470 000 touristes venus visiter le Caillou, dont 344 000 croisiéristes.

Pour attirer de nouveau des visiteurs étrangers, Nouvelle-Calédonie Tourisme, devenu officiellement un organisme gouvernemental chargé de promouvoir la destination à l’international et de coordonner la stratégie tourisme avec les provinces et les communes, a dévoilé son plan de relance. 

Plan de relance en trois actes

Un plan qui s'articule autour de troix axes. "D’abord, remobiliser les acteurs impactés depuis deux ans et qui, pour certains d’entre eux ne travaillent plus et sont à l’arrêt. Il va falloir les remobiliser, les rassurer et les motiver. L’idée, est de synchroniser les actions, pour que la destination soit plus attractive et compétitive", précise Julie Laronde, directrice générale de Nouvelle-Calédonie Tourisme. 

"Le deuxième axe, c’est de reconstruire l’attractivité de la destination puisque même si pendant deux ans, nous avons maintenu de la visibilité auprès du grand public international, il faut se remettre dans les radars et être attractifs", poursuit Julie Laronde.

Autre objectif : reconquérir progressivement les flux touristiques perdus. "On ne va pas retrouver une fréquentation touristique d’avant Covid, mais on va y travailler. Selon les experts, on pense qu’il faudra trois à quatre ans, pour retrouver une fréquentation d’avant Covid", assure la professionnelle.

De nombreux emplois perdus entre 2019 et 2020

Cette reprise implique notamment de dresser un état des lieux de l’offre actuelle, puisque depuis deux ans, de nombreux professionnels du secteur ont été contraints de mettre la clé sous la porte.

Rien qu’entre 2019 et 2020, ce sont près d’1/6e des emplois dans le tourisme qui seraient perdus. Pour redynamiser la filière, Mickaël Forrest, membre du gouvernement chargé de la promotion internationale du tourisme, espère une reprise d’ici six mois.

"Depuis le mois de novembre, les Australiens disent oui puis non, c’est pareil pour la Nouvelle-Zélande ou Fidji. On s’entraide, on se tient informés et on se prépare surtout pour la prochaine réouverture, qu’on appelle de nos voeux dans les prochains six mois".

Une reprise conditionnée par la réouverture des frontières, notamment avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais également par la levée de la septaine pour les entrants, frein majeur au retour des visiteurs. 

Retrouvez, ci-dessous, le reportage de Caroline Antic-Martin et Christian Favennec :

©nouvellecaledonie