Un scrutin sous haute protection, avec des renforts de forces de sécurité

2000 gendarmes et policiers doivent sécuriser l’opération référendaire et les 307 bureaux de vote du territoire. Ils veilleront au maintien de la sécurité des Calédoniens et au bon déroulement du scrutin.

Vous les avez certainement aperçus en bord de route ou croisés sur nos routes. Ils sont 2 000, hommes et femmes, gendarmes et policiers, à sécuriser l’opération référendaire. Pour cette troisième consultation, le général de division Christophe Marietti, commandant des forces de gendarmerie a été spécialement rappelé, pour gérer le dispositif de sécurité de la consultation. Il avait quitté le territoire il y a six mois.  

Un dispositif important

Un dispositif articulé autour de trois composantes : la gendarmerie territoriale, en charge de la sécurité publique, 15 escadrons de gendarmerie mobile dédiés au maintien de l’ordre et des unités d’intervention spécialisées. Leurs missions : assurer la sécurité des opérations de vote, la sécurisation du ramassage des plis et la bonne réalisation des procurations. à noter que les capacités judiciaires ont été renforcées, pour traiter sans délai les faits liés à des troubles de l’ordre public. 

A cela s’ajoutent des moyens matériels : 130 véhicules, 30 engins blindés et du matériel divers comme des systèmes d’information et de communication. Enfin s’ajoutent 250 soldats en renfort, pour un effectif habituel des Forces armées en Nouvelle-Calédonie de 1 500 militaires. Avec 2 hélicoptères Puma et un avion de transport Casa, avec leurs équipages. 

Enfin le Bougainville, habituellement basé à Tahiti, est présent en soutien maritime. 

Les précisions d’Alix Madec