Des ateliers sur le sport, la santé, la culture, la défense, l'environnement. Voilà ce qui attend les jeunes qui souhaiteront effectuer leur service national universel. Il a été créé vendredi par la signature d'une convention entre l’Etat, la province Sud et le gouvernement. Intégralement financé par l'Etat, le dispositif avait déjà été expérimenté en 2020 avec 80 jeunes Calédoniens. Cette fois, il sera ouvert à 300 jeunes âgés de 15 à 17 ans des trois provinces. La première session est programmée en octobre, principalement à Dumbéa et La Foa. Mais des sorties sont prévues dans les provinces Nord et des Îles.
Ce sera un moment de cohésion entre des jeunes qui ne se rencontrent pas forcément, un moment de brassage important.
Louis Le Franc, haut-commissaire de la République.
Car l'objectif affiché est de permettre à ceux qui le souhaitent de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui et de créer de "la cohésion entre des jeunes qui ne se rencontrent pas forcément" puisqu’ils viennent de tout le territoire et même de Wallis-et-Futuna pour quinze d'entre eux, souligne Louis Le Franc, haut-commissaire de la République.
Les inscriptions pour le mois d’octobre sont ouvertes, confirme Isabelle Champmoreau, chargée de l'enseignement au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Chaque lycée dispose de référents à même d'informer les jeunes et, si besoin, de les aider à s'inscrire. Mais ils peuvent aussi le faire de leur côté.
Les explications d'Isabelle Champmoreau, recueillies par Stéphanie Chenais :
A noter que les jeunes qui participeront à ce service national universel seront exemptés de journée citoyenne.