Une Calédonienne sacrée championne du monde de jiu-jitsu brésilien

De l'or pour Marie De Basio aux championnats du monde de Jiu-Jitsu master à Las Vegas.
Elle était partie s’entraîner cinq mois au Brésil, elle est revenue au pays avec une médaille d’or. Marie De Basio a décroché le titre de championne du monde de jiu-jitsu brésilien, ceinture marron, des plus de 30 ans. C'était du 29 au 31 août, sur le chemin du retour, à Las Vegas.

Une médaille d'or et un passage en ceinture noire en prime. Marie De Basio n'est pas rentrée en Nouvelle-Calédonie les mains vides. 

Cette adepte de jiu-jitsu brésilien a remporté la première place aux championnats du monde master (plus de 30 ans) qui se déroulaient du 29 au 31 août à Las Vegas, aux Etats-Unis. Elle a remporté ses deux combats dans la catégorie  super "heavy" (lourd en anglais), ceinture marron. Une victoire inattendue, alors que l'athlète s'était remise à cet art martial, il y a un an seulement. 


Deux autres médailles au Brésil

Pour améliorer sensiblement son niveau, Marie De Basio a passé cinq mois à Natal, sur la côte atlantique brésilienne, dans une académie affiliée à la sienne, la Kimura Nouméa. "J'étais censée rester trois mois au Brésil mais au vu du contexte en Calédonie, j'ai demandé une extension de visa."

Bien lui en a pris. La Calédonienne a décroché plusieurs titres pendant son séjour. Au Brasileiro, une très grosse compétition brésilienne, Marie De Basio est arrivée troisième de sa catégorie de poids et deuxième en "absolute" (tous poids confondus). Puis aux Internationaux masters à Rio, qui réunissent tous les pays d'Amérique du Sud, elle est arrivée première dans les deux catégories. 

Marie De Basio s'est hissé sur la première marche du podium aux championnat du monde de Jiu-Jitsu dans la caégorie des super heavy, ceinture marron.


Vivre de sa passion 

Encore ceinture violette en partant du Caillou, Marie De Basio est passée ceinture marron avant les championnats du monde, avant de recevoir la ceinture noire sur le podium par ses deux professeurs. De retour en Calédonie, cette infirmière du Médipôle rêve déjà de nouveaux défis et pourquoi pas, à termes, "de vivre que du jiu-jitsu"

"J'ai vraiment envie de me consacrer au maximum sur les compétitions et sur cette vie d'athlète pour essayer de ramener un maximum de médailles à Nouvelle-Calédonie."