Ils sont plus proches des bananiers et des orchidées que du cocotier. Nos palmiers endémiques sont des emblèmes calédoniens, pourtant peu de gens les connaissent. Parmi les "40 palmiers endémiques, la moitié est menacée d'extinction, selon Émilie Ducouret, spécialisée dans l'écologie des forêts tropicales. On a un intérêt important à préserver ce patrimoine naturel pour ces espèces en elles-mêmes, pour les gens et l'écosystème qu'il représente : la forêt tropicale humide du territoire."
Guide d'identification
Tous les détails sont la reproduction fidèle de chaque palmier. Un travail collaboratif entre l'Association Néo et une artiste-peintre, qui a suivi à la lettre les précisions scientifiques. Un guide d'identification ne s'improvise pas. "Elle m'a dispensé une petite formation de base sur les palmiers, il a fallu que j'apprenne le vocabulaire, pour qu'on arrive à communiquer et savoir de quoi on parle, raconte Chris Montané, naturaliste. Il fallait vraiment que mes dessins ressemblent à la nature."
Le coup de coeur d'un botaniste américain
Ces dix-neuf tableaux originaux ont provoqué un véritable coup de coeur d'un botaniste américain. Il les a tous achetés ! "Généreux comme il est, il voudrait en faire donation à une institution de Nouvelle-Calédonie, raconte Chris Montané. Ma mission c'est de trouver une maison idéale pour la collection de palmiers endémiques." En attendant, elle est visible au Parc provincial zoologique et forestier de Nouméa jusqu'au 19 février 2023.