Une Toussaint comme les autres, ou presque

En Nouvelle-Calédonie, ni Covid ni confinement qui perturbe la tradition de recueillement à la mémoire des disparus, même si la pandémie a un impact sur l’approvisionnement en fleurs fraîches, par exemple. Récit d’un dimanche de Toussaint.

A l'office

En ce dimanche 1er novembre, des croyants ont célébré la fête de tous les saints un peu partout dans le pays. Un jour particulier, dans le calendrier chrétien. Plus encore après le drame qui a frappé un lieu de culte en plein cœur de Nice, le jeudi 29 octobre. Le père Roch Apikaoua l'évoquait ce matin à l'occasion de la messe de la Toussaint à Nouméa, dans une cathédrale bondée.
Le reportage radio de Coralie Cochin :

Messe de la Toussaint à la cathédrale

 
Messe de la Toussaint 2020 à la cathédrale de Nouméa.
 

J'ai quitté le travail ce matin, j'étais en garde de nuit, et je suis venu ici. C'est important pour moi, pour tous nos morts. 

Un fidèle assistant à la messe en la cathédrale

 

Dans les cimetières 

En cette période de la Toussaint et de la fête des Défunts, les Calédoniens sont également nombreux à se rendre dans les cimetières, afin d'honorer la mémoire des êtres chers. Un moment hors du temps pour prendre le temps de se souvenir, avec parfois beaucoup d'émotion.
Le reportage à Boulouparis de Charlotte Mannevy et Louis Perin :
©nouvellecaledonie
 

J’ai ma maman, ma grand-mère, mes tantes et de la famille, dans ce cimetière. Là, je repars. Je vais dans ma tribu, à Ouinané, pour me recueillir sur mon papa, mes frères et les autres membres de ma famille.

Bettina Boa, au cimetière de Boulouparis

 

Côté fleurs

Avant de se rendre au cimetière, les Calédoniens sont donc nombreux à s'arrêter chez le fleuriste. Fraîches ou synthétiques, les fleurs de toutes sortes sont à l'honneur. Mais cette année, les fleurs fraîches font défaut pour certains, en raison de la crise sanitaire. Et les acheteurs ont leur préférence.
Un reportage d'Alix Madec et Ondine Moyatea, avec la fleuriste Elizabeth Rivière et des acheteurs, Morgane Vaoheilala et Thierry Ouka:
©nouvellecaledonie
 

Je préfère les fleurs artificielles aux fleurs fraîches. A chaque fois, il faut mettre de l'eau et avec la lutte contre les moustiques, c'est plus pratique.

Thierry Ouka, au cimetière du 5e Km