L’inscription sur les listes électorales et la mobilisation des indépendantistes pour le « oui » au référendum du 4 novembre sont les deux points essentiels de ce congrès extraordinaire qui rassemble les délégués des comités locaux de l’Union Calédonienne.
•
Le congrès extraordinaire de l’Union Calédonienne s’est ouvert ce vendredi après-midi à la tribu de Wagap à Poindimé. Pendant deux jours, les militants vont évaluer les forces et les faiblesses des actions menées jusqu’ici afin de « mieux préparer le référendum du 4 novembre ». Ces deux jours de réflexion avaient été décidées lors du 48ème congrès annuel du mouvement l’an dernier à Kowé Kara. « Il était important de réunir nos militants pour leur rappeler que le 4 novembre est un rendez-vous historique pour le mouvement mais aussi pour les Calédoniens », précise Neko Hnépéune, le premier Vice-président de l’Union Calédonienne, « les militants doivent s’investir partout sur le territoire pour convaincre que le projet indépendantiste est viable ». En ce sens, chaque région devra présenter lors de ce congrès, un rapport détaillé des travaux réalisés, sur le terrain, par les militants, avec en ligne de mire, la victoire du « oui massif » au scrutin du 4 novembre.
Néko Hnépéune, premier Vice-président de l’Union Calédonienne.
A moins de trois mois du référendum, le premier Vice-président du mouvement a rappelé les faits historiques marquants, au nom du président de l'UC, Daniel Goa, absent à cette première journée. Le chemin parcouru, en soixante-deux ans de militantisme, depuis le congrès fondateur de l’Union Calédonienne en mai 1956 à Magenta, avec un regard porté vers l'avenir et notamment sur le scrutin du 4 novembre, comme une "étape importante du processus pour l’accession du pays à la pleine souveraineté." Un rappel historique important pour Neko Hnépéune. Le vice-président a également appelé les jeunes militants à « se mobiliser pour construire la nouvelle nation ». Parmi ces militants, Bilo Railati, engagé au sein de l'Union Calédonienne depuis 2012. Depuis un an, il tient le rôle de commissaire politique dans la zone Sud. David Sigal l'a suivi au court de cette première journée de congrès pour connaître ses missions, un portrait à découvrir dans le reportage ci-dessous.
Le reportage de David Sigal :
Néko Hnépéune, premier Vice-président de l’Union Calédonienne.
"C'est l'aboutissement d'un cheminement vers l'émancipation"
Les militants feront également le point sur les listes électorales, en s’appuyant notamment sur des données chiffrées, la liste des recours et des inscriptions dans les bureaux de vote décentralisés.A moins de trois mois du référendum, le premier Vice-président du mouvement a rappelé les faits historiques marquants, au nom du président de l'UC, Daniel Goa, absent à cette première journée. Le chemin parcouru, en soixante-deux ans de militantisme, depuis le congrès fondateur de l’Union Calédonienne en mai 1956 à Magenta, avec un regard porté vers l'avenir et notamment sur le scrutin du 4 novembre, comme une "étape importante du processus pour l’accession du pays à la pleine souveraineté." Un rappel historique important pour Neko Hnépéune. Le vice-président a également appelé les jeunes militants à « se mobiliser pour construire la nouvelle nation ». Parmi ces militants, Bilo Railati, engagé au sein de l'Union Calédonienne depuis 2012. Depuis un an, il tient le rôle de commissaire politique dans la zone Sud. David Sigal l'a suivi au court de cette première journée de congrès pour connaître ses missions, un portrait à découvrir dans le reportage ci-dessous.
Le reportage de David Sigal :