L’USTKE débraye au Médipôle

Une heure de débrayage pour dénoncer les conditions de travail au médipôle. Une centaine d’adhérents et sympathisants de l’USTKE se sont réunis ce mardi après-midi devant le hall de l’hôpital pour montrer leur ras-le-bol. Un malaise dû notamment au manque d’effectif.
Les différents corps de métiers ont crié leur détresse devant le hall du médipôle : aides soignantes, agents de sécurité, agents de pallier ou encore brancardiers. Des agents « épuisés », à qui l’on demande trop, pour pallier, selon eux, le manque d’effectif criant au Médipôle. Ce manque d’effectif justement est le point de départ de ce débrayage. Le fort taux d’absentéisme, dû à des arrêts maladie, selon le syndicat, aurait poussé la direction de l’hôpital à faire appel à une entreprise privée. 
Une situation jugée « inacceptable » par le délégué syndical STKE/CHT, Marcellin Trohmae.

 

"On tire la sonnette d'alarme"

Mais le malaise serait plus important. Plusieurs services seraient touchés selon le syndicat. Ce qui pose la question de l’accueil et de la prise en charge des patients. 
Jean-Luc Jimanic, membre du syndicat, s’interroge sur l’application du taux directeur de 9% voté l’an dernier par le congrès après une mobilisation forte de l’ensemble des syndicats.

 

Ces points seront présentés ce mercredi lors d’une réunion avec la direction. Si aucune solution concrète n’est trouvée lors du prochain conseil technique paritaire qui se tiendra ce jeudi, ou lors de l’assemblée générale de vendredi, le syndicat prévient : il se mettra en grève. De son côté, la direction ne s’est pas encore exprimée sur le sujet.