L'USTKE se dit contre le projet du gouvernement de rendre obligatoire la vaccination aux salariés exerçant dans des secteurs d'activités plus exposés au virus du Covid. Un texte qui permettrait à l'employeur d'avoir recours au licenciement.
Transports aériens, routiers et maritimes ou encore l'hôtellerie. L'USTKE s'oppose au projet du gouvernement d'obliger certains salariés à se faire vacciner. Le syndicat souligne une différence de traitement entre le public et le privé en particulier sur la possibilité pour l'employeur d'avoir recours au licenciement. Un texte qui n'avait pas encore été dévoilé.
Renforcer les mesures sanitaires
L'organisation syndicale rejette donc le texte en bloc et propose que soient renforcées les mesures sanitaires déjà applicables. "On n'est pas contre la vaccination, ni anti-vaccin. Là, on s'attaque bien à un projet de texte du gouvernement dans lequel une partie des articles concernent le licenciement de salariés dans le privé. Il y a une discrimination entre le privé et le public, dans le public il y a une possibilité de reclassement. Pour le salarié in fine, il n'y a pas de possibilité de reclassement", dénonce Fidèl Malalua, 4e vice-président du bureau de l'USTKE.
"Ce n'est pas une faute professionnelle"
C'est notamment l'article 5 du texte qui est pointé du doigt par le syndicat. "Le texte permet à l'employeur de se séparer du salarié. L'USTKE parle d'un plan social organisé à l'échelle du pays. Ça va permettre à certains employeurs peut-être de se débarrasser d'une partie de leurs salariés à travers ce texte. Pour nous, c'est inacceptable. On ne va pas licencier des salariés qui ont 30 à 35 ans de carrière uniquement parce que les gens ne se sont pas fait vacciner. C'est un fait extérieur, ce n'est pas une faute professionnelle."
La réaction de Fidel Malalua :
Réaction USTKE