Vale confirme avoir abandonné les discussions avec la Sofinor et Korea Zinc

Dans un courrier rédigé par Mark Travers, directeur de la division Métaux de base de Vale, et par Antonin Beurrier, président de Vale Nouvelle-Calédonie, le géant brésilien indique que l’offre Sofinor/Korea Zinc n’est pas jugée « valide ».
 
Le courrier est signé à deux mains : celle d’Antonin Beurrier, président de Vale Nouvelle-Calédonie et celle de Mark Travers, directeur de la division Métaux de base de Vale.
 

« Sociétés responsables et dignes de confiance »

Si « Korea Zinc et Sofinor sont des sociétés respectables et dignes de confiance », indiquent les deux dirigeants dans ce texte, la proposition « reçue en avril 2020 ne présentait pas les garanties financières et environnementales requises pour cette transaction. La reprise de contact qui est intervenue en septembre 2020 n'a pas permis de nous rassurer. L’offre de ce consortium n'est donc pas considérée comme valide et il nous faut passer à autre chose. »
 

Vale apprécie l'importance de cet actif minier et métallurgique pour la Nouvelle-Calédonie et, en particulier, pour la population kanak

Antonin Beurrier et Mark Travers

 

Exigences environnementales

 « Vale apprécie l'importance de cet actif minier et métallurgique pour la Nouvelle-Calédonie et, en particulier, pour la population kanak », assurent les deux hommes. « C'est cette appréciation, ainsi que notre propre engagement à quitter la Nouvelle-Calédonie de la manière la plus sûre et la plus respectueuse de l'environnement possible, qui nous ont amenés à poser des conditions strictes pour cette transaction - des paramètres qui garantissent que tout changement de propriétaire se déroule de manière sûre, entièrement financée et durable ; autant de conditions qui faisaient défaut dans la proposition de Korea Zinc / Sofinor. »
 
Le géant brésilien a annoncé que s’il ne trouvait pas de repreneur d’ici à la fin du mois d’octobre, l’usine du Sud serait mise en sommeil. Deux autres offres sont connues : celle 100% calédonienne du « petit poucet » Byms et celle du Suisse Trafigura.