[VIDEO] COVID-19 et vaccination : pourquoi tant de haine ?

Vaccination en Nouvelle-Calédonie

Dakata proposait jeudi 18 mars une émission consacrée à la vaccination en général et à celle de la Covid-19 en particulier. La Nouvelle-Calédonie, qui connaît son deuxième confinement depuis un an, a entrepris une campagne de vaccination ambitieuse pour lutter contre la pandémie.

Dakata  était consacré à la vaccination en général et à celle de la Covid-19 en particulier.  L'arrivée de vaccins pour lutter contre la pandémie de Covid 19 a réveillé les craintes et les fantasmes autour de la vaccination. Mais ces peurs sont-elles raisonnables? Au vu du nombre grandissant de vaccinés et donc du recul que l'on commence à avoir sur ses éventuels effets secondaires, y a-t-il des raisons d'avoir peur ? Et plus généralement, pourquoi les vaccins font l'objet de doutes et de refus voire de terreur ? 

Damien Ligeard est un zététicien, c’est à dire quelqu’un qui cherche notamment à démonter toutes les thèses conspirationnistes ou antivax. Il est intervenu sur les craintes qui entourent la vaccination.

"On a besoin de se faire vacciner mais personne ne sait faire un protocole pour déterminer si un vaccin est sûr ou efficace. Les scientifiques le savent, on doit leur faire confiance. Pour trouver un coin de pêche, on se fie au bouche-à-oreille, ça marche plutôt bien. Mais pour trouver un traitement contre le cancer ou pour déterminer l’efficacité d’un vaccin, est-ce que le bouche-à-oreille est le meilleur moyen ? Je ne pense pas", soulève Damien Ligeard. 

 

La Nouvelle-Calédonie a fait le choix du vaccin Pfizer. Un vaccin d'une exceptionnelle modernité puisqu'il utilise la technique ARN messager. Une technique qui, contrairement aux croyances, existe depuis plus de 20 ans : elle a notamment été utilisée en cancérologie. Coup de projecteur à l'institut Pasteur avec Myrielle Dupont, chercheuse virologiste.

"L’ARN messager c’est un vaccin qui comporte un acide nucléique, un ARN qui est recouvert d’une couche lipidique. Quand on va injecter ce vaccin, les lipides vont permettre la fusion de l’ARN avec la cellule. Une fois dans la cellule l’ARN ne rentre pas dans le noyau, ne modifie par l’ADN. Le rôle de ce brin d’ARN est de pousser la cellule à sécréter des protéines qui vont faire en sorte que le corps déclenche une réponse immunitaire."

 

Le mois prochain Dakata sera consacré aux maladies sexuellement transmissibles. Un fléau en Nouvelle Calédonie, qui touche particulièrement la jeunesse.

 

L'émission en replay