C’est lors d’un atelier cuisine au sein du groupe d’entraide mutuelle de l’association Hippocampe que nous découvrons Martine et Michèle, toutes deux atteintes de schizophrénie. Cette maladie psychiatrique, qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions est encore peu connue. Pourtant, elle touche presque 1% de la population mondiale et environ 600 000 personnes en France.
C'est une maladie mentale mais qui n'est pas un frein social.
Martine APOCK - diagnostiquée schizophrène
Des causes diverses
Hérédité, altérations cérébrales pouvant se constituer dès la grossesse, consommation de cannabis, stress et forts traumatismes font partie des causes qui, associées les unes aux autres, peuvent déclencher cette pathologie qui débute généralement entre 15 et 25 ans.
Parmi les manifestations de la maladie les plus fréquentes, on retrouve les délires paranoïaques ou les hallucinations. Les symptômes vont souvent être associés à une désorganisation de la pensée. Certains malades souffrent surtout de l'isolement que la méconnaissance de leur pathologie peut provoquer. "J'ai l'impression d'être effacée de la famille, c'est dur à supporter, mais je fais avec" confie Michèle Karé, diagnostiquée schizophrène depuis plusieurs années.
Plusieurs protocoles peuvent être proposés
Le chemin vers une rémission n'est pas le même pour tous. Il faut trouver un traitement approprié et travailler avec les familles. Car la prise en charge de cette pathologie dépend du diagnostic mais, aussi de l’investissement des proches. Une fois stabilisés, les schizophrènes ont la volonté de s’insérer dans la société, cependant, cette maladie véhicule encore beaucoup de stéréotypes avec, pour conséquence, très peu d’opportunités d’emploi pour les personnes en rémission.
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