Depuis samedi dernier, le 13 août, les opérations de mise en veille froide des fours de KNS ont débuté.
Désormais, à l’intérieur des fours, le métal en fusion a laissé la place à une couche de scorie gelée. Une étape qui marque la fin de ce process industriel. Samedi soir au moment de couper l'énergie injectée dans les fours, Romain Calé, directeur adjoint des opérations était là. "On a éteint sur le quart de nuit, samedi, à 19 heures", se souvient-il quelques jours après. "On a fait le briefing, il y avait une équipe d'une vingtaine de personnes sur site, l'ambiance était pesante."
Plusieurs mois avant l'arrêt complet des fours
250 employés de l'usine assurent désormais une maintenance pendant quelques mois. Il faudra plusieurs semaines avant que les fours ne refroidissent totalement. Puis, ils seront arrêtés progressivement.
"On va s'assurer que les équipements restent dans les mêmes conditions qu'on les a quittés, en les préservant au maximum, on espère que ça reprenne ", confie Didier Bule, ingénieur maintenance.
L'étape de la préservation
Au mois de novembre, ce sera désormais l'étape de la "préservation"qui sera gérée par une cinquantaine de personnes. L'équipe devra garantir le maintien en service des outils essentiels pour la sécurité ou pour une reprise d’activités. "Si un jour il y a un repreneur, on a identifié des équipements à préserver selon des critères définis", admet Cédric Valois, directeur adjoint des utilités et de la centrale électrique.
La direction affirme que de nouveaux échanges ont eu lieu vendredi 31 août avec un potentiel repreneur. Pour elle, c’est "encourageant", trois groupes internationaux continuent d’être actifs dans le processus de rachat des parts de Glencore. Mais tous les scénarios demeurent envisageables pour l’avenir de Koniambo Nickel.