Fabiola Bernier est une guerrière : Elle a surmonté pendant son cancer du sein des dizaines de séances de chimiothérapie, de radiothérapie. C’est en découvrant une association les "Amazones" que sa vie de survivante a pris un nouveau tournant. "Je suis tombée sur les Amazones Paris et les Amazones Pacifique qui m'ont tout de suite répondu par Messenger. Elles sont aussi présentes à Tahiti, en Martinique, en Guadeloupe et elles m'ont beaucoup soutenue psychologiquement. Elles m'ont donné des petites astuces durant ma maladie et après. Elles m'ont dit que l'association n'existait pas en Calédonie, elles m'ont donc demandé si je voulais le faire."
Se reconstruire après la maladie
Seule une femme qui a traversé l’enfer de cette maladie sait ce dont elle a besoin. "On fait des soutiens à la famille et des soutiens après la maladie. Les femmes qui ont été malades le savent : après la maladie on est lâchées et on a besoin de se retrouver. Quand on se regarde dans une glace, cette image n'est plus soi. On a besoin de se reconstruire psychologiquement et physiquement."
L'importance de l'autopalpation de ses seins
C’est en connaissant bien sa poitrine, que l’on peut dépister des anomalies. L'autopalpation des seins est donc essentielle. Et il suffit de suivre quelques règles simples : une fois par mois, après les règles alors que les seins sont plus souples et moins douloureux. De préférence confortablement allongée, on est son propre cobaye, en toute intimité.
Dans une famille déjà concernée par ce cancer, plus on pratique l’autopalpation jeune, mieux c’est. Pour rappel 99 % des cancers du sein, détectés tôt sont guérissables.
Malheureusement selon l’Agence sanitaire et sociale, en Nouvelle-Calédonie, une femme sur deux ne se fait toujours pas dépister.